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Les voeux 2021 de l'UPF |
Un leitmotiv est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits : tourner la page au plus vite de l’année 2020, comme si cela pouvait faire oublier comme par magie cette année pour rien ! Le coronavirus s'est invité dans nos vies en bouleversant nos habitudes et notre quotidien. L'inquiétude, la peur et la lassitude ont été le lot quotidien de chacun d'entre-nous et personne ne souhaite les revivre. Confrontés à la maladie, l’isolement et à l’incertitude économique, beaucoup ont tout perdu. Cela interroge inévitablement sur la condition humaine en 2021. Qui aurait pu imaginer que l'année qui se termine soit, à ce point, une suite douloureuse de nouvelles plus anxiogènes les unes que les autres ? car lorsqu’il n’était pas question de pandémie, c’est la barbarie islamiste dans nos écoles et nos églises ou les violences de tout ordre qui ont occupé le devant de la scène ! La société française, déjà très morcelée et minée par les inégalités sur lesquelles a prospéré le communautarisme, n’avait pas besoin d’un tel virus pour accentuer ses fractures. Cette crise si singulière a agi comme un révélateur des fragilités de nos démocraties et nos économies. Face à cet ennemi invisible et en dépit de toute leur supposée science, les sociétés occidentales se sont avérées impuissantes. Tributaire de la Chine à bien des titres et foncièrement inadapté à vivre une telle urgence sanitaire notre pays a subi plus qu’il n’accompagna ; cette absence de préparation ayant d’ailleurs cruellement mis en lumière la faillite des politiques libérales en matière de santé publique... La rationalisation des coûts aura, au final, couté des milliards d’euros aux finances publiques et sacrifié de nombreuses vies et emplois. Après avoir trop longtemps vécu dans le fantasme d'un monde ouvert, la réalité objective et crue du Covid a rattrapé les adeptes de la « mondialisation heureuse » qui n'avaient de cesse de ringardiser ceux qui, comme nous, prêchaient dans le désert depuis des années en faveur de l'État-Nation. Puisque rien ni personne n’a été épargné, le calendrier électoral s’en est trouvé également impacté : les municipales ont été rendues illisibles par ce virus, qui a déjà des répercussions sur les départementales et les régionales de cette année, tout comme il risque bien de contaminer la présidentielle. Plus grave encore, le gouvernement a cru utile de devoir suspendre les libertés au nom de notre supposée protection en agitant les peurs à l’excès. Comment évaluer le prix d’une vie ? En ces temps d’incertitudes, dont on ignore quand ils prendront fin, il est si simple de ne voir que les dangers et les périls au risque de faire basculer la société dans une nouvelle ère hygiéniste qui prendrait le pas sur tous les autres aspects de la vie sociale. Or, si le premier confinement s’est imposé à tous, l'incapacité à anticiper la seconde (et peut-être même la troisième) vague relève bien de la faute politique, quand certains y voient même une stratégie délibérée ! La gestion sanitaire de cette pandémie repose sur l’unique gestion des pénuries successives. Qu’il s’agisse des masques, des tests, des lits d’hôpitaux ou maintenant des vaccins, la faillite du gouvernement des experts est patente et l’État reste inefficace. Aussi, il est frappant de constater que notre société s’accoutume aisément des mesures de restrictions qui deviennent petit à petit la norme ; fragilisent la santé mentale des plus fragiles et laissent l’économie exsangue. Les Français ont le droit et même le devoir de penser ce qui leur arrive. N’abdiquons pas notre esprit critique ! La résilience a les défauts de ses qualités : elle déculpabilise les gouvernants qui peuvent ainsi fustiger l’attitude irresponsable de certains et opérer une nouvelle répartition des responsabilités dans lequel le citoyen, qui aurait son avenir entre ses mains, ne devrait plus rien attendre de l’État… ou comment recycler les visions néolibérales qui ont fait leur temps ! Après le premier confinement, on a essayé de nous vendre la promesse du monde d’après. Aussi vite oubliée qu’elle ne fût hasardeusement prononcée. Il faut dire que cela supposerait un changement radical de paradigme qui n’est pas du goût de ceux qui possèdent le pouvoir politique et les moyens de production... Si toutes les catastrophes sanitaires n’ont pas engendré, dans les temps jadis, des conséquences à la mesure de leurs gravités, il est pourtant possible de trouver dans nos temps troublés des raisons de se reconstruire personnellement et collectivement. Tout n’est pas propice à la désespérance et au renoncement. L’abandon ne constitue pas une option. Rebondir. Toujours. Oser regarder nos faiblesses structurelles, pour ce qu’elles sont, est indispensable afin d’affronter les blessures et avancer : la gestion de nos personnes âgées et l’état de nos services publics ; la délocalisation de nos ressources ou notre grande dépendance en matière sanitaire sont autant de réflexions qui s’imposent face à cette crise qui a permis de redécouvrir le rôle régulateur et salvateur de l’État. Oser innover en conjuguant ses compétences avec les ressources et les besoins des territoires afin de proposer des services innovants et de nouvelles façons de vivre sont également des moyens de réinventer la vie et, pourquoi pas, d’imaginer une économie à taille humaine, plus respectueuse de la planète. Autant d’idées qui portent en elles les germes de l’espoir du changement, pour mieux affronter nos peurs avant que les lendemains qui déchantent ne s'en viennent pour de nombreux Français dont l’activité a été artificiellement soutenue. Car nos entrepreneurs ; commerçants et artisans sont tous essentiels et méritent de survivre à la déflagration économique de la crise sanitaire. Et nous croyons que c’est en faisant le pari de la créativité et de la solidarité, loin des résolutions spectaculaires, que nous pourrons construire un avenir différent, à défaut d’être radieux. Loin des contestations et des mécontentements qui, si importants soient-ils pour exprimer un ras-le-bol devant l’affaiblissement des services publics ou la baisse du pouvoir d’achat, n’ont jamais été gage de changements pérennes et encore moins de cohésion sociale, resserrer les liens qui nous gardent vivants et mener des actions politiques déterminées restent les meilleures façons de bâtir une société plus inclusive et soudée. Favoriser l’entraide et réfléchir à la juste fraternité - qui a longtemps été le parent pauvre de notre devise républicaine - ressoudera notre communauté nationale divisée et en fera sa grandeur. Dans sa dimension à la fois collective et symbolique, l’horizon d’autrui donne du sens et de la valeur à notre engagement politique ! C’est pourquoi, le Bureau National de l'Union du Peuple Français vous souhaite, à chacune et à chacun d’entre-vous, ainsi qu'à vos familles et à vos proches, une année 2021 beaucoup plus douce et apaisante, guidée par le souci que l’on portera les uns envers les autres. |
Décès de Valéry Giscard d'Estaing (1926-2020) |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 3 décembre 2020
Réaction officielle du Bureau National de l'Union du Peuple Français, à l'annonce du décès de Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République : Un an après Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing disparaît à son tour à l'âge de 94 ans, des suites de la Covid-19. Brillant économiste, énarque et polytechnicien issu de la haute bourgeoisie, le troisième président de la Vème République avait une très haute idée de lui-même. Élu de justesse en 1974 grâce à la trahison de Jacques Chirac, il voulait « regarder la France au fond des yeux » mais n'a pas compris les Français qui, déçus, se tournèrent vers le socialisme en 1981. Et les avancées sociétales indéniables de son septennat cacheront mal l'aspect technocratique - pour ne pas dire aristocratique - de son mandat qui marquera l'amorce du déclin de la France. Adepte du libéralisme politique et économique, Giscard c'est la rupture avec le gaullisme mais aussi la soumission au fédéralisme. En effet, convaincu que notre pays était devenu une puissance moyenne, il était un grand amoureux de l'Europe. Nouvel échec puisque son rêve européen s'est fracassé sur le vote des Français en 2005 et le Brexit... Emmanuel Macron, adepte depuis toujours de la souveraineté européenne, fait sien cet héritage. En plaçant ses pas dans ce chemin, il se garantit la même postérité. Car si Valéry Giscard d'Estaing a laissé une trace malheureusement indélébile dans le paysage politique française, celle-ci restera somme toute anecdotique au regard de l'Histoire de France. « Au revoir »... |
USA 2020 : Biden élu président des Etats-Unis |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 7 novembre 2020
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant l'élection de Joe Biden à la tête des Etats-Unis : Il aura donc fallu attendre 4 jours pour obtenir une confirmation (médiatique) mais depuis ce soir une part d’incertitude est levée : Joe Biden sera bien le 46ème président des États-Unis. Naturellement, jusqu'au 8 décembre, les avocats de Donald Trump mettront tout en œuvre pour obtenir gain de cause. Mais encore faudra-t-il qu'ils prouvent les fraudes alléguées et que celles-ci soient suffisamment conséquentes pour modifier le résultat... La règle du jeu était pourtant connue de tous à l'avance : les votes par correspondance seraient nombreux et allaient influencer le résultat sorti des urnes, ce qui s'est confirmé. Soyons humbles au moment de critiquer la démocratie américaine. Nous n'avons guère de leçons à donner aux américains quand on sait comment le Conseil Constitutionnel a pu valider l'élection présidentielle de 1995 (les archives de l'institution, rendues publiques 25 ans après leur rédaction, que la cellule investigation de Radio France a pu consulter, le prouvent) ou, plus récemment, les dernières élections municipales ! En tout état de cause, cette victoire du candidat démocrate n'enlève rien aux premières conclusions et analyses exprimées jeudi (lire réflexions gaullistes CC, 05/11) : Donald Trump est le vainqueur moral de cette élection et sa défaite est un trompe-l’œil. Joe Biden est un président mal-élu qui n'est porté par aucune dynamique et a échoué à faire de cette nuit électorale un référendum anti-Trump. Il hérite d'un pays fracturé, miné par les oppositions sociétales et institutionnelles. Après le feu et la fureur de la présidence Trump, il devra éviter que les États-Unis ne se désagrègent dans une guerre civile, à l'image de la Guerre de Sécession. Son âge avancé (78 ans lors de sa cérémonie d'investiture en janvier 2021) est aussi un handicap pour ce président de transition. Tout le monde a pu constater qu'il a terminé la campagne électorale en apparaissant très marqué physiquement et confus mentalement. Qui dit qu'il pourra finir son mandat et ne pas être obligé de devoir laisser les clés de la Maison-Blanche à une femme à poigne, Kamala Harris ? Tout est envisageable ! Enfin, les conséquences internationales de cette élection - qui sont celles qui nous concernent au premier chef - ne sont pas plus réjouissantes. Les risques de tension au Moyen-Orient avec les pays arabes mais aussi avec la Russie ne sont pas des moindres. Le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat n'a qu'une valeur symbolique qui n'empêchera pas les États-Unis de toujours mettre leurs propres intérêts en avant. Les États-Unis ne deviendront pas pro-européen du jour au lendemain (leur centre de gravité a basculé de l'Europe vers l'Asie depuis Barack Obama) et la nouvelle stratégie de l'administration Biden ne nous avantagera pas forcément, surtout si elle consiste à faire endosser par les Européens la position américaine. Aussi, ne nous y trompons pas, ce n'est pas parce que nous n'aurons plus à subir les grossièretés et les provocations de Donald Trump que Joe Biden n'en sera pas moins stratège ! Alors ne faisons pas preuve de naïveté exagérée - à l'instar de notre classe journalistique - et soyons soucieux d'être mieux préparés à défendre nos intérêts pour repenser les relations transatlantiques avec la nouvelle administration américaine. |
Attaque terroriste à Conflans / Eragny : un professeur décapité |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 17 octobre 2020
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la décapitation d'un enseignant d'Histoire en région parisienne : L'horreur absolue et inconcevable ! Hier, en fin d'après-midi, en pleine rue et en plein jour, un professeur d’Histoire a été DÉCAPITÉ à Conflans-Sainte-Honorine (78) ! En 2020, en France, sur le sol de la République, un professeur a pu être attaqué de la manière la plus lâche et la plus abjecte pour avoir montré les caricatures du Prophète Mahomet en cours d’EMC (Enseignement Moral et Civique). Comment de tels actes ont-ils pu être perpétrés à l'égard d'un enseignant qui, loin de provoquer, avait même permis aux élèves de confession musulmane de sortir du cours s'ils le souhaitaient ? Depuis une semaine, selon le témoignage d’une collègue du professeur assassiné, ce dernier subissait des pressions et des menaces de la part de parents d’élèves, outrés par le fait qu’il ait pu présenter en classe les caricatures en question. Et, alors qu'il avait signalé ces faits à sa hiérarchie, celle-ci a demandé au professeur de ne pas «faire de vagues». Les conséquences de ce manque de courage en sont terribles et sans retour possible ! Nous dénonçons avec force ces parents d’élèves qui ont attisé la haine par logique tribale et communautariste mais aussi ces collègues qui ont laissé seul ce professeur face à l'obscurantisme. Toutes ces personnes devraient répondre de leurs actes devant la justice ! Ainsi, un professeur a été froidement assassiné en France pour avoir fait son travail et osé enseigner la liberté de la presse et la liberté d’expression. C’est une attaque pleine de symboles, trois semaines après celle au hachoir perpétrée devant les anciens locaux de Charlie Hebdo (lire réflexions gaullistes CC, 26/09)… Sont visés ceux qui éduquent (le corps enseignant) après ceux qui font réfléchir (les journalistes) ; après la liberté d’expression, c’est la liberté de l'enseignement qui a été visée. En plein débat sur la loi sur le séparatisme (lire billet UPF, 3/10), cette agression pose la question de l’enseignement des libertés dans les collèges de banlieue et la percée du fondamentalisme musulman dans l'école de la République. La liberté d’expression est un pilier de notre démocratie et les caricatures sont l’essence même de notre République. Aucune excuse, aucune indulgence, aucun «mais» ne doit être trouvé. La liberté d’expression n’est pas aménageable ! Depuis 2015, ces caricatures font désormais partie de l'Histoire de notre pays et ne sauraient être passées sous silence sous prétexte que des islamistes radicaux, qui combattent nos valeurs occidentales, seraient choqués. Un professeur est mort pour avoir défendu... nos valeurs contre le fanatisme. Rien que pour lui, ayons le courage de continuer à écrire, lire, penser, réfléchir. Faisons bloc et n’ayons aucune lâcheté ! Nos valeurs démocratiques sont en grand danger. Notre société se meurt dans la plus grande indifférence. Mais, en ce qui concerne les gaullistes, nous ne céderons rien à la barbarie islamiste ! |
Second Tour Municipales 2020 : vague verte sur fond d'abstention massive |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 28 juin 2020
Réaction du Bureau National de l'Union du Peuple Français, au soir du second tour des élections municipales :
Près de 60% d'abstention au second tour des élections municipales. Un record absolu sous la Vème République, y compris lors des élections européennes ! Déjà que le 1er tour n'était pas fameux, dans le contexte lié à l'épidémie du coronavirus que l'on connaît, le taux de participation famélique de ce second tour parachève une séquence surréaliste. Jamais les maires, pourtant élus préférés des Français, n'auront été choisis dans de telles circonstances. Plus de trois mois après le non-choix du premier tour, les Français ont entendu signifier un désaveu cinglant. Ils ne se sont pas saisis des enjeux car ils ne savent plus à quoi servent les politiques publiques et n'entrevoient aucune différence entre les listes qui - second tour oblige - ont fusionné entre elles alors qu'elles étaient pourtant censées porter des propositions et valeurs parfois diamétralement opposées ! Cette désaffection devrait interpeller la classe politique, à défaut de l'émouvoir, tant il y a de citoyens qui restent sur le bord du chemin et ne se sentent plus représentés. La démocratie représentative est malade. Tout est à revoir car nos concitoyens ne croient plus en ceux qui se présentent à leurs suffrages, fussent-ils les plus proches d'eux. Il n'y aurait rien de pire que d'enjamber ces municipales sans tirer aucune leçon : à la fois sur le mode de scrutin de ces élections (où le quorum du 1/4 des inscrits pour être élu au premier tour, supprimé pour les communes de plus de 1 000 habitants, mériterait d'être rétabli) que sur les pratiques politiques locales (référendum d'initiative locale ; conseils municipaux interactifs ; budgets participatifs ; conseils de quartier diversifiés et ouverts à tous). Alors, dans ces conditions, comment et quel bilan retenir de ces municipales si particulières ? on pourra toujours regarder les résultats dans les grandes villes et le score des quelques têtes d'affiches (victoire de Philippe au Havre ; Hidalgo à Paris ou Aliot à Perpignan) ; considérer que les écologistes renversent des bastions imprenables (Marseille ; Lyon ; Bordeaux) et prennent la main sur la gauche ; constater que LREM, le parti présidentiel, est quasiment inexistant et que la majorité des attelages formés avec LR ont échoué piteusement... Mais, au fond, quelle légitimité pour ces maires mal élus et comment traduire au plan national de tels résultats pondérés par un taux d'abstention historiquement élevé ? si la vague verte, qui a emporté de nombreuses métropoles régionales françaises, met Macron au défi, il serait aventureux de calquer ces résultats locaux sur une éventuelle dynamique nationale. L'urgence, c'est la démocratie ! |
Municipales 2020 : les mouvements gaullistes réunis appellent à la mobilisation contre LREM |
Françaises, Français, La politique, menée depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, conduit la France vers sa perte. Les responsables politiques actuels ne réfléchissent plus en fonction de l’intérêt général, qui est censé primer sur tout, mais selon leurs propres intérêts ! Alors qu'une épidémie menace notre pays, le gouvernement en a ainsi profité pour stopper le débat à l'Assemblée Nationale concernant la réforme de la retraite... Rien ne semble l’arrêter : les vagues de contestation se sont pourtant multipliées depuis 3 ans contre un pouvoir hors-sol, déconnecté des réalités du terrain ; un pouvoir qui veut en finir avec l’État-Providence, trop protecteur socialement et économiquement à ses yeux. Mais, malgré cela, le parti La République En Marche (LREM) s’est vu octroyer une semi-victoire lors des élections européennes de l'an dernier puisqu’il est arrivé en seconde position. Il est donc du devoir de chacun des Français d’envoyer un signal fort à Emmanuel Macron et son gouvernement. Nous devons leur signifier par les urnes un message clair et sans équivoque que nous ne voulons plus, que nous ne tolérons plus leur politique ! C'est pourquoi, les gaullistes vous appellent instamment à ne pas céder votre ville, votre village, à un représentant de la majorité présidentielle ou de ses alliés parfois déguisés. Dimanche prochain, si vous ne voulez pas que votre ville ou votre village sombre dans un déclin sans précédent, n’accordez pas votre confiance aux macronistes. Emmanuel Macron a amplifié les difficultés des communes, en les étranglant financièrement mais aussi socialement ; en privilégiant les grands territoires à la politique de proximité. Unissons nos forces pour sauvegarder nos bourgades et leurs spécificités face aux adeptes du nouveau monde, ces défenseurs de la finance apatride qui n'ont aucune volonté de travailler pour la défense de nos intérêts collectifs. Le Macronisme, voilà l’ennemi ! C’est lui qu’il s’agit de combattre ! Les mouvements gaullistes réunis appellent ainsi les Françaises et les Français à faire battre par leur vote massif tous les candidats investis et soutenus, directement ou indirectement, par La République en Marche !
Union du Peuple Français |
Les voeux 2020 de l'UPF |
L’année 2019 qui s’achève aura encore été une année politique qui s’est jouée dans la rue. Le président de la République avait commencé l’année en pleine tempête des Gilets jaunes, à qui il avait concédé des miettes et promis que l’arrogance dont il avait pu faire preuve serait remisée au placard durant le second acte du quinquennat. Mais chassez le naturel, il revient au galop… et voici que ce président vertical, pensant que la démocratie sociale a fait son temps, termine l’année en étant de nouveau rattrapé par la crise sociale, avec une France bloquée par les grèves contre sa réforme des retraites - qui est aussi mal ficelée que mal expliquée - et à laquelle une grande majorité de Français est opposée. Or, réformer, ce n’est pas passer en force ; gouverner, ce n’est pas s’obstiner et n’écouter personne. L’Histoire nous enseigne d’ailleurs que l’exercice solitaire du pouvoir ne conduit jamais à une lucidité accrue ! En ces temps où les lignes se brouillent et où le pouvoir politique subit une crise de légitimité sans précédent, cet isolement n’est certainement pas la réponse attendue. Alors que la société française est profondément fracturée, Emmanuel Macron apparaît incapable de redonner au pays le sens de l'unité. Pire, par sa politique qui accentue les divisions entre les Français, il encourage la violence qui devient un mode d’expression prenant le pas sur un certain nombre de limites que l’on s’accorde à respecter dans une société civilisée. Car les dégâts des postmodernes, qui n’ont de cesse de sacrifier l’héritage de nos ainés sur l’autel du libéralisme, sont profonds et bouleversent la société. La démocratie en est elle-même ébranlée jusque dans ses fondements car elle s’accorde mal avec le court-termisme et les solutions démagogiques. D’autant plus que, dans l'ère de la post-vérité, l’émotion prend souvent le pas sur la réflexion dans un climat propice à la désorientation générale. Rien d’étonnant alors à ce qu’en France, comme partout dans le monde au cours de l’année écoulée à Beyrouth, Alger, Hong Kong ou Santiago, les citoyens se soient levés dans le cadre de mouvements spontanés et acéphales pour réclamer des comptes à leurs dirigeants. Partout, ils aspirent à plus de justice sociale, de transparence politique et de libertés publiques. Quand les peuples veulent enfin respirer, rien ne peut les arrêter ! La société change avec cette impression de crise perpétuelle et interroge chacun de nous sur notre capacité d’action. Nous sommes arrivés à la fin d’un cycle qui appelle à une transition écologique et sociale. Mais peut-on changer la société et la rendre plus juste et égalitaire ou existe-t-il un dessein propre à la société qui se transformerait malgré nous ? Si, aujourd’hui, tout est remis profondément en question, nous pensons que rien n’est encore réglé et que tout reste à faire et à inventer ! A l’image de De Gaulle qui, marqué par de multiples influencesdont Péguyet Bergson, a toujours refusé de croire en la fatalité de l’Histoire, les gaullistes ont, peut-être plus que d’autres, cette perception du temps, où le passé, le présent et l’avenir ne sont pas comme livrés à la découpe. Demain, nous allons entrer dans une nouvelle décennie qui va marquer l’avenir de notre pays et de nos enfants. Elle ne sera pas forcément aussi sombre que ce que prévoient les déclinistes et autres survivalistes étant donné que les crises sont aussi l’occasion de changer le monde, pour mieux faire, mieux penser, mieux vivre... Souhaitons-nous participer aux mutations, agir, décider, proposer pour construire des lendemains plus justes ? Encourager le dialogue et les rencontres afin de retisser le lien social entre les générations : telle est bien la priorité de 2020, avant que la défiance généralisée ne rende vaine toute tentative de proposer une autre orientation à notre société actuelle. Sous peine de disparaître, la démocratie devra aussi faire preuve d’audace et d'imagination pour se transformer vers un modèle qui rendra le peuple conscient et mature, dans lequel l'intelligence du plus grand nombre deviendra cette force participative active, creuset des meilleures solutions à dégager pour le bien commun. Dès cette année, les élections municipales, scrutin de proximité par excellence, seront l’occasion de porter des projets différents, plus démocratiques, écologistes et solidaires, dans nos communes de France. Elles marqueront la prise de pouvoir des citoyens sur les vieux partis politiques, si tant est que ceux qui prônent une démocratie plus directe osent prendre toute leur place sans attendre et s’impliquent pour peser dans le débat public et les prises de décisions. Cette occasion de s’engager à l’échelon local ne doit pas être galvaudée puisqu’il s’agit d’une excellente manière d’être un citoyen actif et de reprendre son destin en main en améliorant sa vie quotidienne. Ne laissons personne décider à notre place ! Le désarroi et le sentiment d’abandon ne sont pas des fatalités. Il n’appartient qu’à nous d’élaborer des projets en commun, comme autant de solutions concrètes pour sortir de l’impasse nos territoires en souffrance, en dépit des freins et des obstacles. Reconstruisons, ensemble ! Même si le succès n’est pas au bout du chemin, la démarche vaudra mille victoires parce que c’est à travers elle que s’inventera la France de demain, par opposition à l’affrontement plein de colère et de haine destructrices. Aussi, le Bureau National de l'Union du Peuple Français vous souhaite, à chacune et à chacun d’entre vous, ainsi qu'à vos familles et à vos proches, une très belle et heureuse année 2020. |
Décès de Jacques Chirac (1932-2019) |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 26 septembre 2019
Réaction officielle du Bureau National de l'Union du Peuple Français, à l'annonce du décès de Jacques Chirac, ancien président de la République : Jacques Chirac est décédé ce matin. Un animal politique comme on n'en fait plus quitte la scène, 54 ans après être devenu, presque par hasard, conseiller municipal de Sainte-Féréole, en Corrèze (19). Il a forgé toute sa carrière politique - parfois contre ses propres compagnons à l'instar de Jacques Chaban-Delmas en 1974 - en ayant une seule et unique ambition : entrer à l'Élysée. Et quand il y est enfin arrivé en 1995, il a mené une politique à contre-courant de ses promesses de campagne sur la fracture sociale. Paradoxalement, ce sont bien ces contradictions qui le définissent le mieux. Gaullien plus que gaulliste ; pragmatique et opportuniste, le cinquième président de la République Française a toujours su s'affranchir des convictions pour réussir. Mais, malgré ses défauts, ses échecs et son bilan famélique, on retiendra de lui son attachement aux valeurs républicaines contre l'extrême-droite ou encore, et surtout, à la place de la France dans le monde, dans les rues de Jérusalem ou contre l'impérialisme américain en Irak en 2003. Il sera le dernier à avoir incarné la fonction présidentielle. Son énergie peu commune était aux antipodes de la classe politique actuelle tellement stéréotypée, où la communication a remplacé l'instinct politique. Le livre se referme sur le dernier chapitre d’un monde ancien qui, finalement, était passionnant... |
Européennes 2019 : le RN en tête devant LREM, EELV crée la surprise |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 26 mai 2019
Réaction du Bureau National de l'Union du Peuple Français, au soir des élections européennes :
Sur fond de participation en forte hausse, le RN de Marine Le Pen finit en tête des élections européennes. Comme en 2014. Et comme il y a 5 ans, cette victoire aura paradoxalement les mêmes conséquences pour l'extrême-droite : quasi-nulles. Ce résultat ne changera rien au rapport de force existant. Les nationalistes ne seront jamais une option crédible. Par contre, le score de LREM, fût-il honorable dans un contexte de crise, marque un désaveu pour Emmanuel Macron qui s'était engagé personnellement dans cette campagne. Et qui a donc perdu son pari. Si son immersion en profondeur dans la mêlée électorale n'a pas fait bouger les lignes, cette défaite va-t-elle pour autant entamer sa capacité à réformer et réduire son influence sur la scène européenne ? rien n'est moins sûr tant la macronie relativise et refuse de parler d'échec ce soir. Les élections servent-elles encore à quelque chose pour ces politiciens "hors sol" ? Deux autres enseignements à retenir de cette soirée viennent d'une surprise et d'une confirmation : D'une part, en plaçant la liste des Verts en troisième position, les Français ont fait déjouer les sondages et envoyé le message que l'écologie doit être au cœur des préoccupations publiques. D'autre part, les souverainistes divisés n'auront aucun élu. L'échec est total alors que le contexte électoral n'avait jamais été aussi favorable à nos idées. Nous aimerions croire que ces résultats, qui font perdre un temps précieux au camp des patriotes, permettront aux responsables de notre famille politique de changer de stratégie… Enfin, comment ne pas évoquer la défaite majeure des Républicains (8,5%) et des socialistes (6,5%) qui est la confirmation du rejet de la vieille classe politique. Elle ouvre des pistes de refondation réelles pour les élections municipales de l'an prochain. C'est pourquoi, dès demain, les gaullistes seront à pied d’œuvre pour préparer le projet de refondation dont la France a besoin. Il faudra compter avec nous. Les égoïsmes partisans doivent être remisés au placard ! Nous n'abandonnerons pas la France ! |
L'UPF et les élections européennes du 26 mai 2019 |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 17 mai 2019
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF, valant position officielle, concernant les élections européennes du 26 mai 2019 :
Nous connaissons désormais les 34 listes qui seront présentes au rendez-vous des élections européennes du 26 mai prochain. Hélas, l'appel à l'union que nous avions lancé le mois dernier en direction des listes patriotes et souverainistes - relayé et soutenu par de nombreux militants quel que soit leur appartenance politique - est resté lettre morte, les egos ayant encore une fois été plus forts que l'avenir de la France ! Cette occasion ratée doit conduire les gaullistes à prendre position officiellement en prévision du scrutin de dimanche prochain. Il ne saurait être question de boycotter ces élections, comme nous l'avions fait en 2009, ou de faire le choix du vote blanc, comme en 2014. L'Europe se trouve à un moment décisif : la crise de la dette dans la zone euro, associée à la crise migratoire et au Brexit sont passés par là. Le vent d'eurosceptisme porte le renouveau des Nations souveraines. Cette élection intermédiaire, qui sera la première depuis la prise de pouvoir d'Emmanuel Macron et de sa majorité, va offrir l'occasion pour le peuple français de s'exprimer sur leur Europe qui ne protège rien ni personne mais aussi sur leur politique ! Emmanuel Macron a, d'ailleurs, fait le choix de s'engager directement dans la campagne en apparaissant en majesté sur les affiches de campagne et en adressant un message aux Français sur la profession de foi de la liste « En Marche ». En se substituant à l'inconsistante Nathalie Loiseau, il démontre qu'il n'est absolument pas le président de la République française mais bien le président de la République... en Marche, le chef d'un parti et non le chef de l'État ! Narcissique maladif et autocentré, c'est bien lui qui a choisi de personnaliser cette campagne en la réduisant à un référendum franco-français sur sa politique. Prenons-le donc au mot. Mettre en œuvre un budget de la zone euro ; avancer vers l'armée européenne ; poser les bases d'une nouvelle Union grâce à une conférence pour l'Europe : la volonté affichée de la liste de la majorité présidentielle est d'abaisser, une fois de plus, notre Nation et de réduire toujours et encore la souveraineté et l'indépendance de la France... Face à cette situation et à ces enjeux, nous appelons les Françaises et les Français à infliger une défaite cinglante à Emmanuel Macron en faisant barrage à sa liste coûte que coûte ! A cette fin, nous invitons chacune et chacun d'entre vous à voter massivement pour n'importe quelle liste qui défende les intérêts de notre pays et sa souveraineté. Plus il y aura de participation à ce scrutin et plus le score d'Emmanuel Macron, qui a fait de l'Europe un de ses marqueurs, sera réduit ! Il sera ensuite temps de passer à l'offensive politique. Mais nous en reparlerons après le 26 mai. |
Rien de nouveau sous les ors de l'Elysée... |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 25 avril 2019
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la conférence de presse d'Emmanuel Macron à l'issue du grand débat :
Le président de la République était attendu au tournant après 5 mois d'une crise sociale et politique sans précédent. Mais ceux qui espéraient qu'Emmanuel Macron renverse la table en sont pour leurs frais ! Assumant son intervention "cohérente" du 10 décembre dernier (lire communiqué UPF, 10/12/18) et sa "fierté" d'avoir organisé un grand débat national, le chef de l'État a refusé très nettement de "tout arrêter" et entend bien préserver, poursuivre et intensifier ce qu'il appelle ses "fondamentaux" engagés depuis 2 ans. Mais s'il s'agit de remettre l'humain et la justice au cœur du projet national... c'est bien qu'ils en étaient absents jusque-là ! Pire, les solutions avancées pour répondre aux inquiétudes des Français relèvent plus de belles intentions (plus aucune fermeture d'écoles ou d'hôpitaux sans l'accord des maires d'ici 2022) ou de gadgets (droit de pétition local ; citoyens tirés au sort pour participer au CESE) que de profondes inflexions. Et ce ne sont pas le saupoudrage sur les petites retraites ; une baisse dérisoire de l'impôt sur le revenu - ramenée au nombre de contribuables - ou le fait qu'il soit prêt à "abandonner" l'objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires qui définissent un quelconque changement de cap politique. Cette conférence de presse sans souffle ne marquera aucun nouveau départ car rien de ce qui a été annoncé ce soir ne changera la vie des Français. Au final, la séquence du grand-débat débouche sur un grand effet déceptif, d'autant que nos craintes se réalisent puisque Emmanuel Macron a écarté toute idée de demander directement son avis au peuple sur ses réponses... Il voulait être à la hauteur des frustrations et des impatiences. Il n'aura fait que les accroître. |
Appel de l’UPF à l’UNION DES PATRIOTES en vue des élections européennes |
Monsieur Jean LASSALLE, président de « Résistons ! »
Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN, président de « Debout la France »
Monsieur François ASSELINEAU, président de l’« Union Populaire Républicaine »
Monsieur Florian PHILIPPOT, président de « Les Patriotes »
Chers compagnons, A moins d’un mois du dépôt des listes en prévision des élections européennes, nous sommes au regret d’assister au sempiternel spectacle des divisions entre les défenseurs de la souveraineté de la France, alors même que la dispersion a toujours signé la perte de notre courant. Pourtant, sur fond de Brexit, ces élections ne ressembleront à aucune autre. Jamais la libre expression du désir qu’ont les Nations de faire entendre leur voix et de reprendre leur destin en main n’a été aussi forte. Or, tandis que les partisans de l’Europe supranationale se sont en grande partie ralliés derrière la liste macroniste, les récurrents problèmes d’egos, qui minent la famille eurosceptique, risquent de conduire la liste présidentielle à la première place au soir du scrutin. Leur amour pour l’Europe est-il plus fort que le nôtre pour la France ? La politique menée par le pouvoir actuel tend vers une soumission de plus en plus prononcée de notre pays envers l’Union Européenne… finir en tête, malgré un score médiocre et une faible participation, laissera les mains libres au président de la République qui aura beau jeu de faire croire que les Français soutiennent sa politique d’abandon et, dès lors, ne manquera pas d’accentuer celle-ci. Nous vous appelons donc à prendre vos responsabilités, à vous organiser et à vous unir, à l’image de ce qu’avaient pu réaliser, en leur temps, le gaulliste Charles Pasqua et le libéral-conservateur Philippe de Villiers. Les élections européennes sont les seules où un thème unique est abordé : l’organisation ou non de l’Europe et la place de la France dans celle-ci ! Comptant sur votre sens du devoir et votre amour pour la patrie afin qu’une telle union de tous ceux qui défendent les intérêts de la France puisse de nouveau voir le jour. Nous serons tous jugés sur notre capacité à dépasser nos oppositions au nom d'une certaine identité de la France. Il n’est pas encore trop tard, agissons !
Sébastien NANTZ Président de l’UNION du PEUPLE FRANCAIS |
Les gaullistes disent NON à l'antisémitisme |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 19 février 2019
Comment peut-on encore aujourd'hui, en 2019, violenter, ostraciser ou insulter quelqu'un pour la seule raison qu'il est juif, chrétien ou musulman ? Toute violence suscitée ou justifiée par une religion est inacceptable. Personne ne devrait vivre dans la peur de devoir rendre des comptes sur sa religion, qui relève de la sphère de l'intime. De la même façon, les récents actes de vandalisme à connotation antisémite sur des vitrines ; des arbres mémoriels ou les portraits de Simone Veil doivent être condamnés sans réserve. Malheureusement, nous savons tous que le plus insidieux est le discours de haine qui peut être propagé quasi impunément sur les réseaux sociaux et qu’il reste beaucoup à faire s’agissant de ces infractions. Aussi, les gaullistes s'associent tout naturellement à tous les rassemblements qui auront lieu ce soir en France dans une cinquantaine de départements contre l'antisémitisme, auxquels chacun d'entre nous est invité à se rendre. Ensemble, imaginons les bonnes pratiques afin de poser les jalons d’un enseignement de l’esprit critique plus que jamais nécessaire et évitons de tomber dans le piège de l’amalgame, tels ces députés qui proposent une loi pour pénaliser l’antisionisme ou le président du CRIF, Francis Kalifat, qui veut « prendre des mesures drastiques pour faire cesser » les manifestations des Gilets jaunes, comme si ceux-ci étaient les seuls responsables de la montée de l'antisémitisme en France… |
Une lettre pour les Français ou pour sauver une présidence ? |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 14 janvier 2019
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la lettre aux Français d'Emmanuel Macron :
Comme convenu, Emmanuel Macron a dévoilé, hier soir, sa lettre aux Français pour lancer le grand débat national, qui durera du 15 janvier au 15 mars. Son contenu est sans surprise, entre défense de son projet présidentiel et invitation des Français à formuler des propositions censées permettre de « bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international ». Pour cela, le président de la République a présenté les quatre grands thèmes retenus par l’exécutif (la fiscalité ; l’organisation de l’État et des services publics ; la transition écologique ; la démocratie et la citoyenneté) qui sont censés structurer le débat et a également listé une trentaine de questions. Afin de toucher le maximum de Français, Emmanuel Macron compte s'appuyer sur les élus locaux. Il se redécouvre ainsi une soudaine admiration pour les maires dont « le rôle est essentiel » et qui sont « l'intermédiaire légitime de l'expression des citoyens »... les mêmes qu'il a pourtant pressuré et malmené en les étranglant financièrement depuis son arrivée à l'Élysée. Envisagée comme la solution miracle à la crise qui agite la France depuis plusieurs semaines, cette concertation n'aura de sens que si : 1/ le président de la République et le gouvernement tiennent compte de toutes les contributions sans exclusives en n'essayant pas d'interdire que certaines questions, notamment en matière fiscale (ISF), puissent être abordées ou en orientant d'ores et déjà les réponses attendues ; 2/ le pouvoir exécutif, par l'intermédiaire d'un comité, qu'il soit de pilotage ou de garants, accepte de faire connaître tous les avis publiquement ; 3/ l'ensemble des Français est consulté sur les conclusions de ce grand débat national à son issue. Aucune autre hypothèse ne saurait être admise par les gaullistes. En s'abstenant de préciser ce qu'il compte faire des conclusions du débat, le président de la République n'a pas levé les vraies interrogations. En l'état, au regard du refus de cautionner un pouvoir aux abois qui joue là une de ces dernières cartes mais n'entend pas changer de cap politique, et compte tenu des réelles incertitudes entourant les conséquences qui seront tirées de ce grand débat, les gaullistes n'entendent pas participer à cette opération d'enfumage. Nous vous proposerons néanmoins, dans les prochaines semaines, en liaison avec les membres du Conseil National, des orientations gaullistes chiffrées qui, elles, sont susceptibles de répondre aux maux de la société française et d'offrir un débouché politique crédible à la crise sociale que nous traversons. |
Les voeux 2019 de l'UPF |
"Un grand peuple, pour avancer, va forcément pas à pas, et à travers beaucoup d'obstacles, mais l'essentiel est qu'il marche vers un but bien défini et qu'il suive constamment sa ligne." - Charles de Gaulle
L’an dernier, lors de ses vœux aux Français, le très visionnaire Emmanuel Macron avait estimé que l’année 2018 serait « celle de la cohésion de la Nation ». Un an plus tard, les « gilets jaunes » ont envahi tous les ronds-points de l’hexagone et contraint le président de la République à revoir sa copie face au mur du réel… A force de dérapages verbaux et de réformes inéquitables, qui ont dégradé le pouvoir d’achat tout en augmentant de 6% les revenus des 1% de Français les plus riches, cette fracture avec le pays était devenue inévitable. Les gaullistes, dans leurs vœux pour l’année 2018, avaient pourtant bien rappelé que « nous ne nous réinventerons pas, ni les uns contre les autres, ni les uns sans les autres. » Pendant longtemps, les élites ont refusé de regarder en face la détresse réelle et légitime de millions de Français qui peinent à terminer les fins de mois. Il en est résulté une profonde rancœur et un rejet envers une classe politique, adepte de la fausse empathie, qui n’a pas su répondre au chômage de masse et a accru la pression fiscale de telle façon qu’elle représente près de la moitié du PIB. Le besoin de solidarité est d’autant plus nécessaire que les bouleversements économiques s’accompagnent de mutations sociales graves, avec un délitement des liens sociaux. Comment imaginer que les contribuables acceptent éternellement d’être de plus en plus taxés pour voir les services publics s’effriter et assister, impuissants, à une mutation numérique qui se fait au prix d’une aggravation de la fracture sociale et territoriale ? La fièvre hexagonale impose un changement de cap politique et économique radical pour enrayer la mécanique du pire. Trop souvent les gaullistes ont été raillés lorsqu’ils alertaient sur le sentiment de dépossession et de perte de la souveraineté nationale. Le pouvoir était censé venir du peuple mais il lui a été retiré des mains. Aujourd’hui, de cet automne jaune peut émerger une autre France. Aussi, le moment est venu d’avancer en tant que Nation et d’envisager l’avenir avec espoir. - Espoir que les citoyens ne restent plus au bord de la route à regarder leur vie quotidienne changer sans participer activement aux décisions, - Espoir que la grande concertation annoncée par Emmanuel Macron ne soit pas un énième gadget mais permette de donner du sens à cette révolte populaire d’hommes et de femmes qui n’ont parfois plus que la violence pour exprimer les injustices qui les frappent, - Espoir que les élections européennes de mai prochain, traditionnellement boudées, soient l’occasion d’un sursaut démocratique qui balaye ceux qui caricaturent les enjeux en affirmant que ce scrutin opposera progressistes et nationalistes. Les solutions ne sont à chercher ni dans la nostalgie d’un âge d’or disparu, ni dans une aventure politique incontrôlable. Elles nécessitent de renouer avec une véritable vision sociale et d’envisager un nouveau modèle d’aménagement du territoire. On ne peut, en effet, traiter de façon indistincte l’ensemble de la population car si certains peuvent se permettent d’assumer des efforts pour changer leurs façons de consommer, de produire et de se déplacer, d’autres vivent un enclavement et un déclassement au quotidien. En défiant nos modes de pensée, nos militances traditionnelles et nos bien-pensances, le mouvement des « gilets jaunes » a marqué durablement l’Histoire de notre pays. Comprendre leur colère suppose d’imaginer les engagements politiques où elle devrait mener car si les citoyens veulent faire évoluer la société dans laquelle ils vivent ; venir en aide aux autres ou influencer la politique nationale, ils doivent s’engager et dépasserleur rejet des règles du jeu démocratique. Elle oblige donc les corps intermédiaires, notamment les mouvements politiques qui souffrent d'un discours politique stéréotypé et usé jusqu'à la corde, à se réinventer. Pour que la France redevienne une patrie dont nous soyons fiers et pour qu'elle retrouve son indépendance, les gaullistes ont fait leurs le concept original de « patriotisme inclusif », prôné par le politologue Yascha Mounk, qui s’apparente à une tentative de développer une vision positive de la nation, qui ne soit ni une conception étroitement identitaire, ni un rejet pur et simple de la forme nationale. Ils font ainsi la preuve - et ils continueront en 2019 – qu’ils sont capables d’adapter leurs discours en tenant compte des aspirations profondes du peuple, sans pour autant chercher à récupérer sans vergogne le mouvement populaire qui s’est levé contre la hausse des taxes ou perdre de vue leurs propres orientations. Ces vœux du nouvel an interviennent à un moment crucial pour l'avenir du pays. C’est dans ces moments de prise de conscience collective que nous pouvons être fiers d’être Français. Chacun, à la place où nous sommes, peut contribuer à changer le cours des choses. C’est pourquoi, malgré les incertitudes de ces temps troublés, le Bureau National de l'Union du Peuple Français ose vous souhaiter, à chacune et à chacun d’entre vous, ainsi qu'à vos familles et à vos proches, une bonne et heureuse année 2019. |
Emmanuel Macron au confessionnal |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 10 décembre 2018
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant l'allocution présidentielle en réponse au mouvement des « gilets jaunes » : Depuis presque un mois la France connait un conflit social sans précédent qui, au fil du temps, s'est transformé en un début de révolte populaire. Peu à peu Emmanuel Macron a perdu toute légitimité en misant sur le pourrissement d'un mouvement, plus profond qu'il ne l'imaginait, et en épuisant les forces de l'ordre, pourtant censées protéger la population, avec des stratégies de maintien de l'ordre changeantes au fil des manifestations et parfois contestables. Jamais nous n'avions vu la France autant divisée ! Emmanuel Macron, premier responsable de l'embrasement de notre pays, a enfin fini par accepter de s'exprimer ce soir. Bien qu'il affirme prendre sa part de responsabilité dans la situation et au-delà de l'autoflagellation de facade, il nie en être le principal fautif puisqu'il estime que ce sont 40 années de malaise qui ressurgissent. Or, la série de mesurettes annoncée - qui va à l'encontre de décisions pourtant défendues à corps et à cris depuis 18 mois - ne sont que des pis-allers : un geste pour les petites retraites en annulant la CSG par-ci ; une augmentation du SMIC de 100 euros par-là... cela ne fait pas une vision à long terme. Il ne suffit pas de déclarer l'état d'urgence sociale, encore faut-il y répondre réellement. Et il est bien évidemment hors de question pour lui de restaurer l'ISF ou de consulter le peuple. Sauf que ce n'est pas l'instauration de débats publics qui y changeront quelque chose quand on se rappelle celui sur l'identité nationale qu'avait ouvert Nicolas Sarkozy... Alors, si dans le meilleur des cas, la fièvre retombe, gageons qu'elle reprendra dans quelques temps car le peuple oublié ne veut plus subir et entend reprendre en main son destin. Comme dans notre précédent communiqué, au lendemain des premiers débordements dans la capitale, nous persistons à croire que seule l'annonce d'une consultation du peuple français saura apaiser la situation et évitera que les Français s'entredéchirent chaque samedi ! Le président de la République ne peut pas fuir plus longtemps ses responsabilités et doit se hisser à la hauteur de la fonction car qui gouverne contre le peuple en recolte la tempête.
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Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 1er décembre 2018 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE La politique menée par Emmanuel Macron depuis 18 mois est une politique sans valeur(s). Adepte de l’enfumage sémantique, la prétention à détenir le monopole de la description exacte de la réalité caractérise le discours du président dont l’arrogance et le mépris sont érigés en préceptes. Comment ne pas alors comprendre la défiance dont il fait l’objet, accusé à juste titre de n’avoir aucune empathie pour les citoyens et de s’accommoder, voire d’accompagner un nouvel ordre mondial inégalitaire, individualiste et matérialiste. Car, sous couvert d’apolitisme post-moderne, de pragmatisme et de rationalisation, une idéologie gouverne bien les réformes mises en œuvre : celle de l’autoritarisme néolibéral qui conduit la France tout droit à l’échec. Même les économistes qui avaient inspiré son programme présidentiel ont pris leurs distances avant l’été en affirmant, dans une note confidentielle, que la politique menée était, à leurs yeux, déséquilibrée et ne mettait pas assez l'accent sur la question sociale. Alors que les Français ne parviennent pas ou tout juste à boucler leur budget du fait des dépenses contraintes (loyer, assurance, chauffage…) qui ne cessent d’augmenter, la majorité présidentielle a choisi de faire reposer l’effort fiscal sur les classes moyennes et populaires… il n’en fallait pas plus pour que cette injustice fiscale et sociale fasse exploser une colère accumulée depuis des années qui s’est cristallisée à travers le mouvement des « gilets jaunes ». Ce mouvement social porte une nouvelle forme de contestation et d’intervention dans le champ politique qui devrait suffisamment interpeller le système partisan classique pour qu’il réfléchisse au traitement politique des revendications éparses qu’il porte. A l’heure où le temps s’accélère et où les formes d’organisation et d’intégration étatique déclinent, il est urgent de redéfinir notre modèle de société et de repenser notre démocratie avant que les élites mondialisées n'aient tout détruit ou définitivement confisqué tous les pouvoirs de décision qui, comme la souveraineté nationale, appartiennent au peuple. C’est pourquoi les gaullistes doivent avoir à cœur de permettre aux Français de retrouver la maîtrise de leur destin et le sens de la communauté nationale en valorisant toutes les formes d'implication et d'engagement et en leur proposant des orientations claires, audibles et efficaces. N'en déplaise aux Cassandres, soutenir une politique de relocalisation industrielle et de relance économique dans le cadre de l’État-Nation, à l’opposé de la logique libérale et destructrice, ne fait pas de nous les défenseurs d'un modèle social dépassé. Nous n'avons pas vocation à être une opposition parmi les autres mais à devenir le mouvement transversal, ouvert à toutes et tous, qui sera un outil au service de ceux qui souhaitent se réapproprier le débat public et refonder une citoyenneté active sur la base de ces positions sociales et républicaines. Cette approche ambitieuse nous engage et implique aussi, nous concernant, que nous arrêtions de croire au mythe de l’homme providentiel qui nous fait regretter à longueur d’année qu'il n'existe pas un personnage de la dimension d'un général de Gaulle pour endosser l'immense responsabilité d'incarner la France. Le renouveau ne pourra venir que de notre détermination et de notre volonté. C’est pourquoi nous entendons proposer la voie d’un rassemblement le plus large, dépassant nos querelles d’antan, pour construire le gaullisme du XXIème Siècle. Plus que jamais, il nous appartient de réaffirmer notre singularité car l'illusion sociale-libérale qu'on nous vend comme la seule voie d'avenir n'est qu'une impasse mortifère. Paris, le 1er décembre 2018 |
Les «gilets jaunes», un mouvement qui illustre les fractures françaises |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 25 novembre 2018
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant le mouvement des « gilets jaunes » : Depuis plusieurs jours, des manifestations composées de Français de tous bords et de toutes classes sociales ont lieu dans tout le pays. Ce samedi 24 novembre ces rassemblements, au départ pacifiques, ont pris la forme d'un début d'insurrection sur les Champs-Élysées à PARIS où des barricades ont été dressées et de violents incidents ont vu s'affronter des manifestants aux forces de l'ordre. Le pouvoir en place assimile même ce soulèvement populaire, qui exprime une colère nourrie par un légitime sentiment d'injustice, à une manœuvre de l'extrême droite, ce qui constitue un déni de réalité ! Même si le Rassemblement National est présent dans le mouvement, les "gilets jaunes" ne sont pas une mobilisation identitaire mais portent des revendications sociales face à un pouvoir d'achat et un niveau de vie qui ne cessent de se dégrader. Loin de calmer les esprits, l'actuel président de la République est au contraire responsable de l'aggravation de cette situation par ses multiples provocations envers un peuple aux nerfs à fleur de peau auquel il n'en fallait pas plus pour se soulever. Face à cette contestation qui échappe à tout cadre politique ou syndical, nous appelons solennellement Emmanuel Macron - qui est si sûr de ses choix, notamment en matière de hausse des taxes - à soumettre au référendum un projet de loi, ce que lui permettent nos institutions s'agissant d'un sujet portant sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation ou, en dernier recours, à dissoudre l'Assemblée Nationale, comme l'avait fait le général de Gaulle pour sortir des évènements de mai 68. Si Emmanuel Macron ne répond pas à cette crise par une de ces solutions démocratiques en redonnant la parole au peuple, il ne faudra pas s'étonner si les Français se tournent vers des solutions plus radicales, ce qui serait regrettable pour l'avenir de notre pays ! Comme à chaque occasion où des heures graves guettent notre pays, les gaullistes se tiennent prêts à répondre présents ! |
L'heure du choix en Nouvelle-Calédonie |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 4 novembre 2018
En Nouvelle-Calédonie, les calédoniens s’exprimaient dimanche pour ou contre l’indépendance de leur archipel. Les gaullistes n'avaient pas souhaité prendre partie dans cette consultation car il appartenait aux Calédoniens, et à eux seuls, de faire le choix de leur avenir pour la première fois. Le taux de participation très élevé, de plus de 80%, légitime incontestablement les résultats de ce scrutin historique. Le NON l'emporte à près de 57 %. Manifestement, et malgré une réelle mobilisation des indépendantistes, le message envoyé est clair : la Nouvelle-Calédonie souhaite rester dans la République Française. L'intérêt d'un second référendum dans 18 mois se pose donc compte tenu des rapports de force exprimés. En effet, si le processus politique, ouvert en 1988 avec les accords de Matignon signés par Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur sous l'égide de Michel Rocard, est toujours en cours, il doit s'analyser en fonction des résultats de ce référendum dont on doit tirer les enseignements. Ce choix doit être respecté. Il marque un nouveau départ car on est passé aujourd'hui à une souveraineté démocratiquement choisie et cela change incontestablement la donne. Une nouvelle organisation politique se substituant à l'accord de Nouméa de 1998 - tout en garantissant un droit à l'autodétermination - est donc envisageable dans le consensus et le dialogue perpétuel. Enfin, ce référendum engage l'archipel mais oblige également l’État Français qui doit construire durablement les conditions pour que les calédoniens puissent vivre ensemble en paix et faire de cette terre stratégique - lorgnée par la Chine - un de nos fleurons national. Édouard Philippe est attendu dès demain à Nouméa. Sera-t-il capable de proposer une solution qui permette à ce territoire de poursuivre son émancipation politique et son développement économique au sein de la République ? Rien n'est moins sûr. N'est pas homme d'État qui veut. |
Une affaire de barbouzes au sommet de l'État macronien |
Communiqué du Conseil National de l'UPF du 20 juillet 2018
Au surlendemain de la découverte d'une vidéo identifiant le collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, frapper un manifestant et agresser une femme, l’Élysée est dans la tourmente. Dans cette vidéo, on voit M.Benalla avec un casque de policier, un brassard «police» et nous apprenons qu'il possède une voiture avec du matériel de police... Plusieurs questions se posent : - Pourquoi la vidéo ne sort que maintenant ? - Pourquoi a-t-il été envoyé en mission d'observation ? - Comment a-t-il eu un casque de policier et le brassard «Police» ? - Y aurait-il eu des complicités au sein des forces de l'ordre alors que nous apprenons la suspension de trois fonctionnaires de police ? - Pourquoi est-il placé en garde à vue seulement maintenant ? - Pourquoi M.Benalla a été protégé quand les policiers, eux, ne le sont pas et sont montrés du doigt immédiatement, au motif qu'ils ne devraient ni frapper et encore moins tirer même en situation de légitime défense ? Et surtout, pourquoi M.Benalla n'a pas été limogé dès le lendemain des faits, comme a pu le faire Gérard Collomb avec le préfet du Rhône après l'attentat à Marseille le 1er octobre 2017 ? Cette affaire d’État est le premier gros scandale du mandat présidentiel, comme l'a été l'affaire Cahuzac sous la présidence Hollande. Le silence de M.Macron est tellement assourdissant qu'il nous rappelle ses écrits du 1er mai 2018 : «Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd'hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes». Le gouvernement ment, trompe les Français. Les heures noires de la République ressurgissent et un président qui protège un individu ayant outrepassé ses fonctions, porte atteinte à la fonction présidentielle, déjà bien déconsidérée par des attitudes récentes inadaptées. Nous attendons des explications claires et que l'on fasse la lumière sur un éventuel cabinet noir, puisque nous apprenons que Vincent Crase, le deuxième collaborateur d'Emmanuel Macron, est mis en cause... |
Frappes occidentales en Syrie |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 14 avril 2018
La France et le Royaume-Uni, sur ordre et sous le commandement americain ont attaqué la Syrie cette nuit sans mandat de l'ONU. |
Les voeux 2018 de l'UPF |
"Tout peut, un jour, arriver, même qu'un acte conforme à l'honneur et à l'honnêteté apparaisse en fin de compte, comme un bon placement politique." - Charles de Gaulle
En cette fin d’année 2017, nos premières pensées vont vers tous les Français qui souffrent de maladie, d’isolement, de précarité ou de rupture familiale et sociale. Pour eux, les fêtes de fin d’année sont des jours de galère semblables aux autres et ils ne ressentent pas les effets du mirage Macron, produit de la décomposition du système politique français qu’il a habilement exploitée, substituant au vieux clivage droite-gauche le clivage artificiel ancien-nouveau monde. Aussi habile dans le maniement des symboles, que dans l’art de la communication qui relève d’une implacable mise en scène, Emmanuel Macron a réussi à faire croire qu’il portait un changement alors qu’il n’est que l’incarnation du vieux libéralisme dévoyé. Cette idéologie est aujourd’hui hégémonique dans les sphères politiques, culturelles et économiques qui fondent la société, sans qu’aucune alternative crédible paraisse pouvoir lui être opposée. Mais notre monde, qui court toujours plus vite, ne pourra pas oublier plus longtemps qui il est, d’où il vient et pourquoi chacun d’entre nous sommes là. Comprendre son époque c’est aussi permettre à la France d’être, demain, ce pays qui sera encore capable de transmettre une certaine vision du monde reposant sur une éthique et des valeurs qui ne soient pas globalisées. Affirmer cela ne signifie pas qu’il faut refuser le progrès, ni se retirer sur l’Aventin mais qu’il importe de se mobiliser contre une standardisation à l’œuvre qui sacrifie notre modèle social ; notre exception culturelle ou notre politique étrangère d'indépendance, d'influence et d'équilibre - incarnée par le gaullisme - sous couvert d’une prétendue modernisation portée par un président de la République très mal élu face à l’extrême-droite (avec moins de la moitié des électeurs inscrits) et sans aucun résultat à moyen terme. Or, nous ne nous réinventerons pas, ni les uns contre les autres, ni les uns sans les autres. On ne pourra transformer le pays dans la durée que si les réformes sont justes, réfléchies, durables et équilibrées. Saisissons-nous ensemble de cette nouvelle année sans échéance électorale pour repenser notre pays et mieux comprendre notre monde sans rien attendre d’un pouvoir autosatisfait qui ne tolère ni discussion, ni négociation, comme lors de la réforme du Code du travail par ordonnances. Ce que les premiers mois de la présidence « jupitérienne » ont prouvé c’est que la vanité et la suffisance ne font pas une bonne politique. Le dialogue avec tous les Français n’est pas une alternative. Il est une nécessité. Comment, concrètement, y parvenir ? en recréant une offre politique crédible qui repose sur des principes forts et qui rejette la dépolitisation contenue dans l’européanisation du politique prônée par le macronisme ; en se tournant davantage vers les pouvoirs locaux, les élus de terrain dévoués et créatifs ainsi que les acteurs de la société civile qui ont beaucoup à nous apprendre de leur expérience ; en permettant enfin à tous les citoyens, désabusés et révoltés par les inégalités, qui ne cessent de s’accroître dans un monde dominé par l’argent, d’exprimer leurs attentes. En somme, l’année qui s’ouvre ne sera réussie que si elle permet de définir une vision commune pour tous ceux qui croient encore en la France et de jeter les bases d’un projet crédible répondant aux crises (économique, sociale, environnementale et démocratique) qui mettent en péril notre pacte républicain ; affaiblissent la Nation et favorisent les populismes et les régionalismes. Le défi est de taille. Les écueils sont nombreux. Mais rien ne sert d’entreprendre s’il s’agit de s’économiser. Soyez assurés que les gaullistes qui refusent tout arrangement avec les extrêmes défendront encore, tout au long de l’année, le cadre politique et national que d’aucuns veulent dépasser et se feront entendre par leurs propositions.
A toutes et tous, chers concitoyens de métropole, d'Outre-mer et de l'étranger, le Bureau National de l’Union du Peuple Français vous souhaite, ainsi qu’à vos familles et à vos proches, une bonne et heureuse année 2018. |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 2 décembre 2017 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE
Il serait faux de croire que les Français sont idéologiquement aseptisés tant ils sont avides de débats et de confrontations d’idées. Les idées politiques ne sont pas mortes avec l’avènement d’un président de la République hors-sol, engendré par les élites mondialisées qui n’avaient pour idée que d’imposer un ersatz de révolution populo-centriste, sans autre assise que l’ambition, dans le but d’éviter les vrais changements contraires à leurs intérêts. Les structures politiques traditionnelles, par contre, ne répondent plus aux attentes des citoyens et aux enjeux du XXIème Siècle. Les partis politiques ont été durement et justement sanctionnés car ils n'arrivaient plus, ni à décrypter le pays, ni à exprimer les espérances des électeurs, lassés des fausses alternances et exaspérés d’être privés du pouvoir d’agir au quotidien. A l’heure d’une révolution numérique qui bouleverse les vieilles habitudes et la façon d’appréhender la politique, les Français ont signifié leur volonté d’un profond renouveau politique. Il suffit de relire notre motion d'orientation politique adoptée le 5 décembre 2015 ou encore nos vœux pour les années 2015 et 2016 afin de constater que nous étions alors l’un des rares mouvements politiques à ressentir et encourager cette mutation. Nous n'en tirons aucun profit ni mérite. Il s’agit de notre identité politique. Et c’est bien parce que nous sommes gaullistes et dépositaires de cet héritage qui a façonné la France d’aujourd’hui que nous sommes légitimes à parler de la France de demain. Il nous appartient de continuer à écrire le gaullisme, non pas pour faire vivre une Histoire mais parce que nous démontrons dans l’action, chaque jour, que les grands principes gaullistes sont propres à inventer la société de demain. Encore faut-il que nous sachions faire preuve d’ouverture d’esprit et de détermination dans la transformation de nos pratiques et de notre image, sans quoi notre famille politique disparaitra avec nous. Raviver et rénover le gaullisme est encore possible, à condition : - d’échapper aux postures surannées et déconnectées des réalités ; - de dénoncer sans concession l'inconsistance politique des chefs qui abandonnent le combat et de rejeter ceux qui manquent de vision en sacrifiant leur honneur pour reconstruire un camp politique ou se lancer dans une aventure sans billet retour vers l’ultra droite ; - de mettre l’accent sur ce qui nous unit et rassembler ce qui est épars, autour d’un seul objectif : construire un projet politique d’avenir dans un cadre national, républicain et humaniste qui puisse agréger les patriotes au-delà des clivages politiques. Nous devons être les ouvriers infatigables qui bâtissent des ponts et aident à la formation d’un consensus politique autour d’un projet innovant pour la France. Ce n’est qu’ainsi que nous existerons. Ce n’est qu’ainsi que le gaullisme perdurera pour longtemps encore dans la vie politique de notre pays. Paris, le 2 décembre 2017 |
Loi Travail XXL |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 1er septembre 2017
Les ordonnances sur le Code du travail sont tombées. Ce que nous redoutions est avéré : des ordonnances pro-patronales à caractère libéral. Disons-le clairement, elles ne relanceront pas le marché du travail. Que permettent ces ordonnances ? Elles sonnent comme la fin du contrat de travail. Dans un accord d'entreprise, les branches professionnelles pourront modifier les modalités du CDD. En fait, soit vous êtes d'accord, soit vous êtes licencié. Ensuite, la création d'un "CDI de chantier" qui n'est, en vérité, qu'un contrat précaire n'offrant aucune garantie. Cette mesure créera de profondes inégalités entre Français, puisqu'un salarié du BTP pourra donc être en "contrat de chantier" alors que d'autres secteurs emploieront en CDI. Mais l’on parle déjà d'une généralisation du CDI de chantier, donc une précarisation générale de l'emploi. Plus de CDD (forme), moins de CDI. Voilà leur véritable slogan ! Ensuite, concernant les indemnités prud’homales, deux ans d'ancienneté vaudront trois mois de salaire ; 30 ans, 20 mois de salaire ; l'autorisation pour les multinationales de licencier en France pour permettre plus de dividendes aux actionnaires va créer une véritable concurrence déloyale entre ces multinationales et les TPE/PME. Nos générations futures seront sacrifiées. Le télétravail a été évoqué sans trop grande importance. Pourtant, cela permettrait un réel équilibre entre vie personnelle et professionnelle, pour sauver nos campagnes, y maintenir l'emploi, mais pour cela il faut une politique volontariste pour aménager nos territoires ruraux mais c'est loin d'être le cas car Emmanuel Macron s'était targué de mettre le haut débit partout d'ici 2020 sauf que les moyens pour y parvenir n'ont pas été évoqués. Seul point positif, la possibilité de négociation dans les entreprises qui comptent jusqu'à 20 salariés, sans passer par un syndicat puisqu'il n'y a pas de représentation syndicale dans ces dernières. Mais les TPE/PME demandaient plus de souplesse, plus de sécurité pour les salariés, par une indemnisation à la hauteur des services rendus par le salarié et une formation professionnelle et continue. Or, nous le voyons, aucune mesure n'a été prise en faveur du salarié. Nous aurions aimé voir dans ces ordonnances, le durcissement sur le travail détaché (supprimer, dans un premier temps, la directive pour obliger les entreprises, faisant appel à de la main d'œuvre européenne, de payer leurs charges sociales en France, ensuite relancer les métiers manuels, valoriser les filières professionnelles, aider les réorientations, une simple baisse de charges ne pourra pas éviter l'appel à la main d'œuvre étrangère) mais le président de la République préfère invectiver la Pologne plutôt que d'entreprendre une mesure capitale, l'application générale de l'association capital-travail, la baisse des charges, une simplification administrative et une baisse de l'impôt afin de relancer l'activité des TPE/PME. Le gouvernement a tout simplement répondu aux injonctions du Medef qui salue « une étape importante et intéressante »… tout est dit ! |
Second Tour Législatives 2017 : Majorité absolue pour Macron à l’Assemblée Nationale, moins large que prévue |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 18 juin 2017
A peine plus de 1 Français sur 3 se sont déplacés dans les bureaux de vote en ce dimanche 18 juin. Le taux d'abstention record de 57% est bien le principal chiffre à retenir dans ce scrutin, après un premier tour déjà boudé par plus de la moitié des Français. Le rejet de la classe politique est acté. Les députés élus sont disqualifiés et la légitimité de cette nouvelle Assemblée Nationale est clairement contestée. Et si Emmanuel Macron obtient bien sa majorité absolue (sans le MoDem), il n'y a pas de victoire écrasante. L'effet de balancier que nous souhaitions au lendemain du premier tour a joué son rôle. Il permet à Jean Lassalle ; Julien Aubert ou Christian Hutin de retrouver l'Assemblée Nationale. Il y aura donc bien des gaullistes au Palais Bourbon lors de la prochaine législature. Ils seront nos porte-voix. Mais que l'on ne s'y trompe pas : la défiance de nos concitoyens ; une majorité parlementaire mal élue et les louvoiements du président de la République sur le contenu des principales réformes sont autant d'éléments d'incertitudes sur l'avenir de notre pays dans les prochains mois. La séquence électorale qui s'achève laissera des traces. L'atomisation du paysage politique laisse présager une profonde recomposition. Elle n'épargnera pas notre famille politique. Les gaullistes devront clarifier leurs positions, notamment vis à vis des extrêmes, et faire un réel travail de réflexion et de propositions sur la France des années 2020 afin de redevenir une force qui compte et qui est utile à la vie politique. |
Premier Tour Législatives 2017 : Français, réveillez-vous, la désespérance ne fait pas une politique ! |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 12 juin 2017
Les enseignements du premier tour de ces élections législatives sont clairs : les Français ne veulent plus entendre parler de politique et surtout pas par ceux qui se sont alternativement partagés le pouvoir depuis 30 ans. La majorité du corps électoral (51,29%) a choisi de bouder les urnes. C'est du jamais vu. Cela tient tout à la fois au quinquennat et au calendrier électoral - qui place, depuis 4 législatures, ces élections cruciales un mois après le veritable juge de paix que constitue la présidentielle - ainsi qu'à la grande lassitude des électeurs après une très longue séquence électorale qui n'a pas permis de réconcilier nos concitoyens avec leur classe politique constamment engluée dans les affaires - quel que soit le bord, la couleur ou l'origine - et où aucun débat de fond n'a émergé. Les conséquences, considérablement amplifiées par le mode de scrutin majoritaire qui a les défauts de ses qualités, sont sans appel : il n'y aura qu'une seule triangulaire cette année au second tour et une vague de députés macronistes inconnus et inexpérimentés va déferler sur le Palais Bourbon dimanche prochain. Dans ce contexte les candidats qui ont sollicité et affiché le soutien de l'UPF, notamment Henri Guaino (4,51%) et Mathieu Servagi (9,30%), n'ont pas démérité. Ce qui est également certain, c'est que nous ne viendrons pas pleurer sur la disparition électorale du Parti Socialiste et le score médiocre des Républicains qui sont bien mérités. Ils ont créé eux-mêmes les conditions de leur rejet. Ils ont empêché toute respiration démocratique. Ils ont acheté et monopolisé les médias censés nous informer objectivement. Mais le remède proposé est pire que le mal. Non pas dans la transformation du paysage politique mais dans la déferlante qui permettra à Emmanuel Macron d'avoir les mains libres, malgré l'abstention record, pour appliquer son projet économiquement et politiquement suicidaire pour la France. Ces 400 élus de La République En Marche vont se trouver investis d'une sorte de « mandat impératif » sans autre but que celui de soutenir le président de la République. C'est pourquoi nous appelons de nos voeux à un effet de balancier au second tour qui vienne minorer la victoire annoncée des troupes du parti d'Emmanuel Macron. Aussi, nous invitons les Français à faire le choix, chaque fois que la possibilité leur en est laissée, de privilégier au second tour tous les candidats résolument républicains, démocrates et exempts de toute connivence avec les extrêmes, aux candidats de la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron. En tout état de cause, ces résultats font peser sur l'Union du Peuple Français la grande responsabilité d'appeler, dès à présent, la famille gaulliste à se rassembler afin de résister à la politique qui sera menée durant ce quinquennat et qui sera marquée par une réduction du pouvoir d'achat ; la disparition annoncée du droit du travail et une soumission toujours plus forte de la France au pouvoir de Bruxelles et à celui des lobbys financiers ! Nous communiquerons prochainement dans ce sens.
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Le peuple Irlandais a choisi |
Le peuple Irlandais a choisi. De manière responsable et résolue, il a décidé de s'opposer à la ratification du traité de Lisbonne. Ce NON irlandais signifie donc l'abandon de ce traité que l'UPF a constamment dénoncé. Il marque aussi un revers cinglant pour Nicolas Sarkozy à l'origine de ce "mini traité" et de la confiscation du débat démocratique. Ce résultat est une bouffée d’oxygène inespérée pour les peuples d’Europe auxquels on voulait imposer des institutions fédérales ni libres, ni justes, ni efficaces. Il montre la voie du sursaut qu'il nous appartient de rendre audible et d'amplifier lors des élections européennes de juin 2009. C'est la raison pour laquelle, l'UPF, initiatrice du rassemblement des mouvements gaullistes et républicains dans l’optique de ce scrutin, poursuivra avec détermination son engagement en faveur d’une Europe respectueuse de ses diversités.
Vous pouvez débattre avec nous sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres dans notre forum : |
Nécrologie de la Vème République |
Le Congrès vient d'adopter, à une voix, les réformes institutionnelles voulues par Nicolas Sarkozy qui mettent un terme aux fondements de la Vème République, tels que définis par son fondateur. Vous pouvez débattre avec nous sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres dans notre forum : |
Macron président, la finance au pouvoir |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 7 mai 2017
Emmanuel Macron, 39 ans, devient ce soir le plus jeune président de la République Française en battant nettement Marine Le Pen avec plus de 65% des voix. Mais jusqu'au bout cette élection présidentielle n'aura ressemblé à aucune autre et cet entre-deux tours n'aura pas fait exception avec le ralliement d'un néo-gaulliste de pacotille à l'extrême-droite et un débat télévisé d'une violence inouïe entre les deux finalistes où aucune bassesse ne fût oubliée, ce qui restera comme une tâche indélébile sur le costume présidentiel du nouveau chef de l'Etat. En outre, pour la première fois depuis 1969, la participation est plus faible au second tour qu'au premier. Ajoutons à cela plus de 4 millions de votes blancs ou nuls (10% des votants, un record absolu) et la coupe est pleine... Il en ressort l'impression qu'à peine élu, Emmanuel Macron est déjà usé. Il n'y aura pas d'état de grâce. Pour paraphraser l'historien et politologue Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS, « M. Macron présidera la République mais il ne gouvernera pas la France ». La profondeur de la crise politique et sociale qui traverse le pays est telle que l'élection de ce nouveau président ne résout rien. Bien au contraire. Son parcours professionnel comme banquier d'affaires ; son parcours politique et ministériel ; son programme qui fait la part belle à la libéralisation et à la marchandisation de la société, sont autant de bombes à retardement. Les élections législatives du mois de juin seront cruciales pour l'avenir de notre pays car tout indique que la fracture béante du corps social se ressentira jusqu'au Parlement. Vers une chambre introuvable ? |
Second Tour Présidentielle 2017 : l'UPF votera BLANC et renvoie dos à dos Macron et Le Pen |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 23 avril 2017
Le Bureau National de Union du Peuple Français a arrêté sa position officielle en prévision du second tour de l'élection présidentielle : Les Français ont fait un choix historique lors du premier tour de cette élection présidentielle. En écartant les vieux partis de gouvernement qui, à bout de souffle, pensaient tirer profit de l'organisation de primaires pour se maintenir au pouvoir, nos compatriotes ont signifié la fin d'un système politique qui a étouffé la démocratie pendant les 20 dernières années. En agissant ainsi ils ont porté au second tour Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Nous le regrettons car d'autres choix, moins dangereux et aventureux pour la France étaient possibles. L'Union du Peuple Français avait décidé de soutenir le seul candidat qui portait les valeurs gaullistes dans cette élection en la personne de Jean Lassalle. Le score qu'il réalise n'est pas ridicule mais n'est certainement pas à la hauteur des attentes que beaucoup avait placé en lui en ayant réussi à imposer sa présence, sa stature et son verbe - contre toute attente - dans le scrutin présidentiel après avoir recueilli les 500 parrainages nécessaires. L'attitude omnipotente, arrogante et méprisante de l'équipe de campagne et de sa directrice, refusant le rassemblement et imposant ses proches à tous les niveaux de l'organisation y est malheureusement pour beaucoup. Nos concitoyens déboussolés, désemparés et en rupture avec leur classe politique ne se sont pas reconnus dans le message humaniste de Jean Lassalle et sa volonté de reconstruire le pays sans heurts, en votant pour un second tour inédit. Ce second tour ouvre des perspectives effrayantes. D'un côté, l'héritière d'une famille politique extrémiste qui joue sur les peurs et la fracturation de notre société, sans aucune capacité de rassembler et de gouverner la France ; de l'autre, le dépositaire de la ligne politique sociale libérale - que les Français ont rejeté en contraignant François Hollande à ne pas se représenter - aux discours formatés totalement vides de sens. L'UPF ne se reconnaît pas dans ce duel présidentiel et se refuse de cautionner l'un ou l'autre des candidats et encore moins de lui apporter sa confiance. Elle ne se laissera pas prendre au piège des discours de l'entre-deux tours de 2002 qui ont conduit 15 ans plus tard à l'impasse politique que nous connaissons, pas plus qu'elle ne fera le choix du nationalisme, du rejet de l'autre et d'un souverainisme de façade. Dimanche 7 mai, chacun fera son choix en conscience. Dans le secret de l'isoloir, chaque Francais votera librement, selon ses priorités, sa conception de la politique et de l'avenir de la France. À titre personnel, nous voterons blanc. |
Présidentielle 2017 : L'UPF apporte son soutien à Jean LASSALLE |
Résolution adoptée par le Conseil National de l'UPF du 25 mars 2017
Marqué par un rejet inédit des sortants et une omniprésence des affaires qui ont pollué toute la campagne, il restera comme celui du basculement de la France dans l’ère de la télé-réalité politique où les postures et la course à la visibilité médiatique se substituent à l'argumentation. Il en ressort l’impression dérangeante que cette campagne dévore tout et que rien n’en subsiste si ce n’est l’incertitude de l’avenir.
Dans ce marasme, notre mouvement gaulliste estime qu’il lui appartient de prendre une position claire et sans ambiguïté. A l'unanimité, l’Union du Peuple Français décide de soutenir la candidature de Jean LASSALLE lors du premier tour de l'élection présidentielle.
Malgré les différences d’appréciation que nous avons pu exprimer quant à l’organisation de la pré-campagne, il est le seul candidat qui puisse porter le double message de l'indépendance nationale et d’un vrai et sincère dépassement des clivages, tout en refusant l’extrémisme et toute dérive complotiste.
Ce choix implique que les gaullistes s’engagent au service de Jean Lassalle, tout en conservant leur autonomie, leur esprit critique et leur force constructive afin d’ouvrir la voie au rassemblement le plus large possible. C’est pourquoi, nous lançons ce jour un comité de soutien gaulliste à Jean Lassalle et appelons tous les gaullistes à le rejoindre. |
Les voeux 2017 de l'UPF |
"A chaque fois ce sont des peuples, des nations qui ont su imposer la force de leurs idées, à celle des choses. La dernière fois, ce fut le général de Gaulle, par la seule présence de la pensée et de l’action." - William Abitbol
Les années se suivent et, malheureusement, se ressemblent dramatiquement. L'année 2016 ne nous aura pas épargné avec son lot de souffrances. La France et l'Europe (Bruxelles ; Berlin...) ont encore eu à subir la folie meurtrière des terroristes fanatiques qui profitent de nos abandons de souveraineté et des faiblesses de nos services de renseignement pour nous frapper. Mais, face aux épreuves, notre pays n'a pas basculé grâce à une grande capacité de résilience nationale. Dans ce contexte incertain, les initiatives citoyennes ont résonné plus fort que jamais durant ces derniers mois marquant ainsi la volonté de retrouver une vision partagée de l'avenir. La mobilisation dans les rassemblements de Nuit Debout mais aussi dans les collectifs citoyens et associatifs, participe d'un même esprit : il suffit d'une personne pour lancer un mouvement de masse, à la fois radical et populaire, non-violent et déterminé. Et à chaque fois qu'une personne s'engage, l'espoir renaît en chacun de nous que demain peut être différent. Crise des partis politiques, de la représentation... les citoyens sont à la recherche de nouveaux modèles politiques plus justes et de nouvelles têtes pour les porter. Les partis ne séduisent plus et ils n'ont plus le monopole de la politique qui se fait aujourd'hui largement en dehors de ceux-ci. Aussi, renouer avec le peuple ne se décrète pas, encore faut-il être à l'écoute et intégrer les idées et revendications de la société civile pour redevenir porteur d'espoir. Aucun des mouvements politiques existants, tous dirigés par des professionnels de la politique, ne le fera réellement. Encore moins si on leur demande d'abandonner leurs clivages moisis ou de se transformer dans l'esprit d'un rassemblement le plus large. C'est pourquoi, il incombe à l’Union du Peuple Français - qui prône depuis longtemps cette rupture, fondement du gaullisme - d'accompagner chacun d'entre vous dans l'année qui s'ouvre pour que les actions que vous pouvez initier ou que vous soutenez aient le plus de résonance possible. La séquence électorale qui s'ouvre en France nous en donne justement les moyens. Elle doit permettre de redonner du sens à la chose publique et de refondre les pratiques politiques. Après le quinquennat calamiteux de François Hollande, qui a fait perdre cinq ans à notre pays, succédant à l'omniprésident et omniscient Nicolas Sarkozy, il est nécessaire de reconstruire le lien de confiance entre les élus et les citoyens en portant au pouvoir un candidat qui s'engage à "réhabiliter notre Etat, lui redonner son sens républicain, l'accorder à la réalité de notre temps." Malgré l'apparition de nouveaux candidats à l'élection présidentielle ; avoir vu certains ne pas passer le cap des primaires et d'autres renoncer, le paysage politique français a-t-il vraiment changé en 2016 ? on attend encore vainement celui qui saura sortir des discours gestionnaires pour promouvoir le bien commun. Cela suppose avant tout de reprendre notre indépendance, notamment vis à vis du carcan européen, et de retrouver des marges de manoeuvre politiques et financières. Cet idéal de souveraineté est l'une de nos raisons d'être. Certes, il a été renié par la grande majorité de la classe politique et, avec la disparition de William Abitbol le 22 décembre, une page s'est définitivement tournée sur une époque politique révolue mais les idées qu'il portait ont, paradoxalement, essaimé et sont devenues majoritaires au sein de la société française. Cette année électorale est enfin l'occasion de les voir triompher, tout en se gardant de tomber dans le piège des logiques nationalistes ou communautaristes menant à des enfermements identitaires. Le rendez-vous est d'importance pour notre Nation. Il s'agit de ne pas se tromper et de ne pas perdre cinq années supplémentaires qui déclasseraient définitivement la France en l'engageant dans des impasses aussi bien politiques qu'économiques. A chacune et à chacun d'entre vous, le Bureau National de l'Union du Peuple Français vous souhaite, ainsi qu'à vos familles et à vos proches, une bonne et heureuse année 2017. |
François Hollande renonce à être candidat à sa propre succession |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 1er décembre 2016
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la décision de François Hollande de ne pas être candidat à l'élection présidentielle :
François Hollande renonce ce soir à se représenter à la présidence de la République. Cette annonce est un coup de théâtre à plusieurs titres. Au plan symbolique d'abord, puisque c'est une grande première sous la Vème République qu'un président en exercice n'assume pas son bilan devant les Français au terme de son mandat. Le moment est donc solennel et comptera dans l'histoire politique de notre pays. Au plan politique ensuite, car derrière le discours empreint de dignité se cache un terrible aveu d'échec. Un quinquennat pour rien, tel est bien la réalité du bilan de ces cinq ans. Il est celui des occasions ratées ; des erreurs accumulées et des renoncements multiples. C'est aussi la preuve de l'impuissance du chef de l'Etat face aux divisions de la gauche qui explose sous les yeux des Français depuis de nombreux mois avec la répétition de revers électoraux ; les multiples défections du gouvernement (Montebourg, Taubira, Macron) ou encore les députés qui ont ouvertement critiqué le gouvernement lors de la loi Travail... Au lendemain de la primaire de la droite qui a vu les éliminations de Sarkozy et Juppé et au soir de l'abandon piteux en rase campagne de François Hollande, la présidentielle est plus que jamais ouverte. Les Français ne voulaient plus des sortants. Ils seront exaucés. Il y aura un nouveau président dans 6 mois. De ce jeu rebattu, qui sortira du chapeau ? les sondages ne sont plus fiables, la volatilité des électeurs étant très forte ; le candidat qui sera choisi lors des primaires socialistes devra affronter Mélenchon sur sa gauche et Macron sur sa droite ; le programme ultra-libéral de François Fillon commence sérieusement à inquiéter... les incertitudes sont légions.
La France tournera donc une page en mai prochain. Il s'agira de ne pas se tromper. Notre pays ne peut pas se permettre de perdre cinq années supplémentaires en immobilisme ou en divisions stériles. |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 26 novembre 2016 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE Les Français sont gaullistes sans le savoir. En effet, l’aspiration à retrouver une France indépendante, maître de son destin, traverse actuellement tous les courants politiques et renverse les schémas établis sur son passage. Les observateurs n’ont pas vu l’opinion évoluer : la popularité de Macron qui surfe sur le dépassement des vieux clivages ; l’écho trouvé par la rhétorique patriotico-populiste de Marine Le Pen ou de Mélenchon ; associé à la défaite de Sarkozy et au rejet de Hollande - deux faces d’une même médaille - qui incarnent une politique de soumission aux diktats de la finance ; à l’Europe supranationale et aux velléités interventionnistes de l’actuelle administration américaine, sont bien la preuve d’une nouvelle espérance du peuple Français. Et, à bien y regarder, de cet ensemble hétéroclite, c’est un véritable désir de gaullisme qui émerge et se répand comme une traînée de poudre. Mais il serait faux de croire que celui-ci se réduit à un conservatisme incarné par le traditionaliste électorat de droite - qui l’a encore prouvé lors des primaires de leur camp - ou à un souverainisme soudainement redevenu recommandable qui ne permet pas de répondre à toutes les problématiques auxquelles la France est confrontée. Le peuple français ne bouscule pas le paysage politique parce qu’il est soudainement devenu adepte du repli sur soi et de l’intolérance mais parce qu’il a envie de se sentir écouté et respecté alors qu’il ne voit pas poindre une véritable offre politique ou de projet cohérent. Aujourd’hui, les gaullistes sont ainsi les seuls en capacité de faire la synthèse et d'être le réceptacle de toutes ces attentes. Pour y répondre et aborder les défis du monde dans lequel nous vivons avec un regard nouveau, l’Union du Peuple Français doit se réinventer pour devenir le cadre de référence qui comptera dans le débat public et portera les solutions de demain. Imaginer ensemble un autre avenir et repenser la politique différemment avec les Français seront donc nos objectifs permanents durant la campagne présidentielle et dans les mois qui suivront, car seule leur réalisation permettra d’envisager un nouveau pacte citoyen et républicain où les citoyens seront plus respectés et écoutés parce que davantage associés aux prises de décision. Paris, le 26 novembre 2016 |
USA 2016 : Trump élu président des Etats-Unis |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 9 novembre 2016 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis : Le peuple américain est surprenant, capable du meilleur comme du pire. Après avoir élu un acteur de série B en 1980 – qui au demeurant fut un grand président - voilà qu’elle se choisit aujourd’hui un milliardaire libidineux misogyne. Mais à bien y regarder de plus près, ce choix n’est guère surprenant. On a sous-estimé le désenchantement des classes moyennes américaines, au premier rang duquel nos médias, toujours prompts à prendre partie et à faire campagne, au lieu d’informer leur public de manière objective. La crise qui se joue est plus sociale que politique. Les Etats-Unis, comme beaucoup de puissances occidentales, sont désorientés. Après la parenthèse Obama, le repoussoir Trump n’en était pas un pour l’Amérique profondément conservatrice. Le rêve américain est passé. Personne ne voulait voir que les outrances du candidat républicain ne faisaient que le renforcer face à la candidate symbole d’un establishment honni. Et que dire de l’Elysée qui n’avait préparé qu’une seule lettre de félicitations adressée… à Hillary Clinton ! Cette élection est symptomatique de l’air du temps. Gare à ceux qui ne veulent pas entendre la colère des peuples. Ils ont la capacité de renverser la table. |
Attaque dans une église normande |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 26 juillet 2016
Une attaque contre une église catholique de Seine-Maritime à Saint-Etienne-du-Rouvray, par deux hommes qui ont pris en otage le prêtre et les fidèles, s'est terminée en fin de matinée dans le sang puisque le prêtre a été égorgé par les deux assaillants qui ont finalement été abattus. Ce meurtre barbare sidère et révolte. En ce jour d'ouverture des JMJ à Cracovie, la communauté catholique est profondément meurtrie par cette tragédie qui s'ajoute à une trop longue série d'agressions et/ou attentats terroristes commis ces derniers jours en France et en Allemagne. Cette multiplication de faits inquiète et doit interroger sur les capacités de nos gouvernants à répondre aux attaques terroristes qui frappent n'importe quels lieux et à n'importe quel moment sur notre territoire. Il est devenu urgent de restructurer en profondeur le renseignement de proximité, profondément désorganisé par la réforme conduite en 2008 par Nicolas Sarkozy, qui avait abouti à la dissolution des RG au sein de la DCRI, ancêtre de la DGSI (renseignement intérieur). Il doit être mis fin à cette escalade dans l'horreur. Nos concitoyens n'ont pas à accepter, ni à s'habituer aux exactions criminelles de fanatiques. |
Attaque au camion à Nice |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 15 juillet 2016
Nice a connu jeudi soir une nuit d'horreur, visé par une attaque criminelle aveugle inqualifiable et insoutenable à l'issue du feu d'artifice du 14 juillet. La France vit une nouvelle fois l'abomination le jour de sa fête nationale qui est un moment d'unité nationale et d'intense communion patriotique. Le symbole était recherché. Il frappe les esprits et les coeurs. L'heure n'est pas à la polémique mais bien à la compassion envers toutes les victimes et leurs familles endeuillées. Toutefois, comment ne pas songer à l'interview du président de la République, qui avait annoncé, à la mi-journée, la levée de l'état d'urgence le 26 juillet au motif qu'une nouvelle prolongation "n'aurait aucun sens" et que notre pays disposerait maintenant d'une loi permettant d'agir contre le terrorisme. Manifestement, il n'en est rien. La protection des Français n'est pas correctement assurée. Il faudra donc se poser les bonnes questions dans les jours qui viennent afin de comprendre comment un tel carnage a pu se produire ; quelles en sont les motivations et quelles réponses adéquates doivent y être apportées, autre que les mesures d'urgence annoncées dans la nuit qui sonnent comme un flagrant aveu d'impuissance. |
BREXIT ! THEY ARE OUT ! |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 24 juin 2016 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF au lendemain du référendum britannique sur l'appartenance à Union Européenne : Après 43 ans de rapports compliqués, le peuple britannique a repris, hier, les rênes de son destin en choisissant de quitter l’Union Européenne à près de 52 %. C’est un séisme pour les élites financières et leurs serviteurs politiques. Mais c'est surtout un grand jour pour la souveraineté des nations que nous défendons et un vent d’espoir qui souffle sur le continent. En effet, les britanniques montrent ainsi la voie aux autres peuples européens. L'échec de l'Union Européenne est patent. Et elle ne récolte dans ce référendum – qui en appelle d’autres – que ce qu'elle a semé. L'Europe technocratique de Bruxelles s'est construite contre les peuples et les exemples en sont légions ces dernières années, du référendum français de 2005, foulé au pied, en passant par la Grèce pressurée pour le plaisir des marchés financiers et de la Troïka. Il est assez jubilatoire de voir les têtes d’enterrement de tous les journalistes sur les chaînes d’information continue ce matin et d’entendre des énormités plus grosses les unes que les autres. Que les choses soient claires : le Tunnel sous la Manche sera toujours là demain et la vie à Londres ne sera pas plus difficile qu'hier. Les britanniques ont simplement choisi de mettre fin à une construction mortifère sur laquelle ils ont toujours été critiques depuis des années, à juste titre ! Les échanges continueront avec eux comme avant. On ne revient pas à l'âge de pierre en quittant l’UE. Il s’agit maintenant de démanteler ce système supranational et la France devra y prendre toute sa part. Cessons d'avoir peur de l'avenir. Soyons inventifs et construisons d'autres échanges entre les nations européennes qui ne soient pas dictées que par des intérêts financiers. |
Les voeux 2016 de l'UPF |
"Malgré ses épreuves terribles, notre peuple se sait et se sent assez riche d'idées, d'expérience et de force pour rebâtir, comme il l'entend, l'édifice de son avenir." - Charles de Gaulle Jamais la France n'a paru aussi fragile qu'à l'orée de cette nouvelle année. Visé par le terrorisme islamiste radical, ce poison salafiste importée d'Arabie et du Qatar ; affaibli économiquement et divisé électoralement, notre grand pays est en souffrance. Le tableau est particulièrement sombre. L'avenir incertain et chargé de menaces inquiète nombre d'entre nous pour qui les difficultés peuvent paraître insurmontables. Pire, nos dirigeants actuels amènent les Français à douter d'eux-mêmes. Les solutions sont pourtant entre nos mains et 2016 peut être une année pleine d'espoir et de renouveau. Il suffit pour cela que les citoyens croient suffisamment en leur capacité d'analyse, de critique et de réflexion pour se réapproprier collectivement la France et redevenir maîtres de leur destin. Partis politiques alternatifs tels que le nôtre ; organisations de la société civile et autres mouvements citoyens - suivant en cela l'exemple des succès populaires en Grèce et en Espagne - peuvent et doivent mettre leurs forces et leurs moyens en commun pour créer un nouveau dialogue politique, à la hauteur de la défiance envers la classe politique traditionnelle qui est aujourd'hui une constante structurelle. Car, qui peut croire que cette classe politique a entendu le message qui lui a été envoyé au début du mois de décembre lors des élections régionales ? les querelles partisanes pour désigner les candidats à l'élection présidentielle de 2017 ont repris comme avant et occuperont le devant de la scène durant toute la prochaine année... Il y a pourtant tellement mieux à faire que de passer son temps dans les oppositions politiciennes stériles car une autre voie démocratique et sociale, aux antipodes des chimères européistes ou des tentations nationalistes, est possible. Le projet européen est à bout de souffle : cette année, la crise grecque a fait éclater au grand jour les défaillances, les marchandages et les chantages mis en œuvre dans la gestion de la zone Euro ; la crise des réfugiés a crée une tension extrême dans toute l'Europe centrale et dans les Balkans ; enfin, nos gouvernants ont fait mine de combattre le terrorisme à l’extérieur de nos frontières en oubliant de protéger leur propre pays. Les accords de Schengen favorisant une libre circulation dans l’espace européen sont un facteur de risque pour la sécurité intérieure des Etats membres. Leur suspension provisoire est insuffisante et ils doivent être dénoncés juridiquement. Les Français ont aujourd'hui pris conscience que la déplorable situation de notre pays réside dans l'intégration européenne à marche forcée et les choix de politique économique et sociale effectués depuis le début des années quatre-vingt par tous les gouvernements, qu'ils soient de gauche comme de droite. Mais on ne peut espérer redresser le pays et recréer en France un climat d'unité en confiant son avenir à l'extrême-droite nationale-populiste qui n'a de cesse de dresser les uns contre les autres. Cela n'a jamais fait une politique. Méfions-nous des mirages qui n'ont pas pour but de changer en profondeur notre système politique et qui, au contraire, n’apportent aucune solution à ceux qui souffrent. Chaque époque a connu son lot de peurs et d'appréhensions ; chaque génération s'est vu infliger la rengaine du déclin. Et à chaque fois, notre pays a su trouver au fond de lui-même l'énergie du sursaut lui permettant de relever les défis son temps. Notre responsabilité - dans le droit fil de la motion d'orientation politique adoptée le 5 décembre dernier - et celle des gaullistes - qui ont toujours fustigé le "régime des partis" - est d'apporter d'autres perspectives à notre pays en donnant corps à ce projet de société qui incluera tous les citoyens et donnera du sens au vivre-ensemble. Changer notre manière de faire de la politique ; repartir de la base ; retisser les liens distendus ; apprendre à respecter l'autre et à l'encourager dans ses initiatives : le temps est venu pour les politiques professionnels qui ont fermé la porte à la démocratie de faire la place aux professionnels s’occupant de politique... cette révolution est inéluctable. Elle est déjà en marche. La lucidité n'exclut pas l'espérance. Aussi, oublions très vite cette année éprouvante pour faire de 2016 une belle année pour tous les Français. A chacune et à chacun d'entre vous, le Bureau National de l'Union du Peuple Français vous adresse, ainsi qu'à vos familles et à vos proches, ses voeux les plus chaleureux pour une année solidaire et citoyenne ! |
Régionales 2015 : une victoire à la Pyrrhus qui ne résout rien |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 14 décembre 2015 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF au lendemain du 2e Tour des Elections Régionales : Cette sinistre élection régionale a enfin pris fin hier soir ! Sinistre, car après un tel scrutin nous ne pouvons que faire le constat de l'absence totale de vainqueur et affirmer, sans être grand clerc, que les conséquences seront profondes et durables pour le pays qui est dans un bien triste état. Cette consultation électorale aura au moins eu le mérite de démontrer que le Front National n'est qu'un leurre - prisonnier de son passé et de ses racines - et qu'il ne sera jamais en mesure de gagner une élection nationale autorisant, par la même, ceux qui conduisent notre pays dans l'abîme à rester en place et à continuer leur entreprise de démolition ! Il est temps pour les gaullistes de se réveiller ! Car seul le gaullisme peut répondre aux problèmes que connait notre pays. Mais pour qu'une nouvelle force gaulliste prenne la place qui lui revient dans le paysage politique français, encore faut-il qu'elle se détermine comme telle ! C'est à dire comme une force à la fois attachée à l'amour de la France mais aussi à une certaine idée de l'homme et dans un positionnement qui soit au dessus des clivages politiques ! Ce n'est pas en copiant le Front National ; en récupérant les éléments douteux qui en ont été rejetés et en se plaçant entre la droite et l'extrême droite qu'un mouvement pourra se démarquer et se présenter comme une réelle alternative politique ! Les Français de par nature ont toujours préféré l'original à une copie qui, de fait, ne dépassera jamais les 4% ! A moins que ces copies en question ne servent justement à empêcher toute tentative de réussite d'une véritable nouvelle force politique et ne favorisent finalement un système qu'ils prétendent combattre ! |
Régionales 2015 : L'honneur plutôt que les tripatouillages ! |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 6 décembre 2015 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF au soir du 1er Tour des Elections Régionales : Jamais dans leur histoire les Français n'avaient eu à se déplacer aux urnes sous le régime d'exception de l'Etat d'Urgence qui porte incontestablement atteinte au bon déroulement d'élections libres et sincères, quoi qu'en dise l'ordonnance rendue par le Conseil d'Etat le 1er décembre dernier. Ces élections régionales qui se sont tenues ce dimanche dans les nouvelles régions issues d'une réforme territoriale que notre mouvement gaulliste avait combattu dès le premier jour ont rendu leur résultat. La majorité des régions françaises (6 sur 13) place l'extrême droite en tête au premier tour. Cette "berezina" pour les partis dit de gouvernement n'est guère surprenant mais il est très inquiétant. Leur responsabilité est énorme dans la montée des populistes et des extrémistes, tant leur politique respective a affaibli notre pays et désabusé nos concitoyens. Elle est encore plus grande dans l'optique du second tour de dimanche prochain afin d'éviter un désastre national qui reviendrait à laisser les clés de nombreuses régions au Front National. Les gaullistes et les républicains de l'Union du Peuple Français ne le souhaitent pas et, comme ils l'ont toujours fait dans leur histoire, s'opposeront sans faux-fuyants aux nationalistes de l'entreprise familiale Le Pen. Il appartient donc à tous les "responsables" politiques du PS et de LR de prendre pour une fois - et d'ici mardi - la pleine mesure des conséquences de leurs errements. C'est pourquoi, l'UPF appelle à un sursaut de lucidité et à un retrait sans condition de TOUTES les listes arrivées en 3e position dans TOUTES les régions susceptibles d'être emportées par l'extrême droite. L'honneur plutôt que les tripatouillages ! |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 5 décembre 2015 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE Résister et réinventer ! Tels sont les maitres mots qui doivent nous habiter au lendemain de la plus grande tragédie qui ait frappé Paris et qui a rempli d'horreur toute la France. L'effroi légitime doit faire place à la résistance collective. Celle qui nous permettra de vivre sous la menace terroriste sans perdre notre âme ou transiger sur nos valeurs. Lucides sur ce monde désincarné et désenchanté, nous restons convaincus que les pistes d'avenir existent. Il n'y a aucune fatalité à subir un monde injuste et inégalitaire, soumis au règne de la violence et de l'argent, qui va de pair avec les replis identitaires, la recherche de boucs emissaires et le chacun pour soi. Dans un contexte de défiance des citoyens envers les élus, il faut imaginer de nouvelles pratiques politiques à la hauteur du défi qui est lancé à notre pays. Le constater mais ne pas agir serait une lâcheté coupable. La grandeur de l'action politique n'existe que dans la recherche du bien commun, tout le reste ne relevant que de basses considérations politiciennes. C'est pourquoi il faut dépasser le cadre strict du parti politique pour en faire un outil au service de tous ceux qui veulent agir pour construire un nouveau modèle de société. Face à cet enjeu majeur, les bons sentiments et les déclarations d'intention ne suffiront plus. Pour peser en 2017 et au-delà, il appartient donc aux gaullistes réunis au sein de l'Union du Peuple Français de favoriser l’émergence de nouvelles formes d’échange avec les acteurs socio-économiques de notre pays et de créer les conditions d’une dynamique sociale, militante et citoyenne qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Cohésion, dialogue, vivre ensemble : dans la société actuelle, ces mots restent des idées neuves et incarnent une forme de résistance. Il est temps de rendre le pouvoir aux citoyens. Agissons ensemble pour porter la reconquête de la démocratie ! Paris, le 5 décembre 2015 |
Attaques meurtrières à Paris |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 14 novembre 2015
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant les attaques meurtrières à Paris : La France vient d'être frappée en plein coeur pour la deuxième fois en moins d'un an dans sa capitale, Paris. Le bilan est très lourd et n'est pas encore définitif puisque les opérations antiterroristes sont toujours en cours autour de la salle de spectacle du Bataclan. Ces attaques en séries à Paris sont les plus graves que notre pays ait eu à subir depuis plus d'un demi-siècle. L'état d'urgence à l'échelle nationale et la fermeture des frontières décidés par le président de la République s'imposaient dans l'immédiat. Face à cette situation de crise, il convient toutefois de faire attention aux mots utilisés et de ne pas céder à la panique. A ce titre, force est de constater que Francois Hollande n'a pas montré l'exemple attendu dans sa courte intervention télévisée. Plus que jamais, nous devons être mobilisés et unis pour lutter contre le fanatisme terroriste qui frappe de manière aveugle mais nous devons également veiller à ne pas se laisser gagner par l'émotion qui embue les esprits et empêche de réfléchir de façon rationnelle. Dans l'attente d'autres informations plus précises, nous dénonçons toutes les tentatives de récupération politique déjà à l'oeuvre chez certains et nous adressons nos pensées aux familles des victimes ainsi qu'aux forces de l'ordre et de secours dont l'abnégation et le courage doivent être salués. Enfin, compte tenu des évènements, nous décidons de suspendre sine die la pétition en faveur de la destitution du président de la République lancée à notre initiative le 10 octobre dernier. |
Peuple grec, ne vous laissez pas voler votre victoire ! |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 7 juillet 2015
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant le référendum grec : En organisant en moins d'une semaine un référendum et en demandant à son peuple de se prononcer sur les nouveaux efforts imposés par la troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international), le gouvernement grec à donné une leçon de démocratie à l'Europe. Cela est d'autant plus admirable que le pari est réussi puisque les grecs à plus de 61% ont signifié aux européistes de tous les pays d'Europe qu'ils n'entendaient pas se laisser dicter leur politique, asphyxier leur économie et sacrifier leur avenir. Ce dimanche soir nous rappelle à nous autres français, un dimanche de mai 2005, lorsque la majorité de notre peuple avait rejeté le Traité Constitutionnel Européen. Fort de cette expérience et du retournement de situation qui s'en est suivi à cause d'une classe politique complice d'un monde de la finance qui cherche à imposer ses dogmes, nous espérons que le peuple grec ne se fera pas voler sa victoire. Le plus dur commence maintenant. Si ce résultat et la légitimité populaire qu'il a obtenu doit permettre au 1er ministre grec, Alexis Tsipras, d'imposer ses vues aux créanciers européens, ne doutons pas que les mêmes pressions qui se sont exercées durant cette semaine vont continuer à agir dans l'ombre. La pieuvre européiste fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas être condamnée à disparaître fusse au détriment des peuples et de leur souveraineté. Ce soir les grecs prouvent qu'il est possible de tenir tête aux puissants ; demain ils auront besoin de nous à leurs côtés pour continuer ce combat qui doit nous inspirer. |
L'UPF ne participera pas à la marche républicaine à Paris |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 10 janvier 2015
Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la "marche républicaine" à Paris : Demain aura lieu à Paris une grande "marche républicaine" organisée en l'honneur des victimes des attentats commis mercredi et vendredi. |
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Attentat terroriste contre Charlie Hebdo |
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Les voeux 2015 de l'UPF |
"Mais si, par malheur, nous laissions, de nouveau, le tracassin, le tumulte, l’incohérence, que l’on connaît, s’emparer de nos affaires, c’est l’abaissement qui serait notre lot." - Charles de Gaulle S'il restera bien un fait marquant de cette année 2014, il s'agira inconstestablement de la profonde défiance des Français envers leur classe politique qu'ils rejettent en masse. Et pour cause, entre les fausses factures de Bygmalion à l'UMP ; les oublis fiscaux d'un secrétaire d'Etat socialiste et les déballages politico-sentimentaux, l'image de nos dirigeants n'a cessé de se dégrader. Mis en parallèle avec les 181 000 chômeurs supplémentaires sur l'ensemble de l'année (600 000 de plus depuis avril 2012), il en a résulté un vote exutoire en faveur de l'extrême droite, notamment aux élections européennes, quand les électeurs ne boudent pas tout simplement les urnes, comme lors des dernières élections municipales alors qu'ils plaçaient jusqu'à présent ce scrutin de proximité à part. Nous sommes incontestablement à la fin d'une époque et d'une façon de faire la politique. Au lieu d'inventer la France de demain, les partis politiques traditionnels gèrent les affaires courantes et (sur)vivent aux dépens de la démocratie en ne représentant plus grand monde, à l'exception de quelques élus et militants se chiffrant à quelques milliers d'individus. Combien de temps encore ignoreront-ils que les Francais n'admettent plus de ne pas savoir où et comment - intégration européenne oblige - sont prises les décisions qui engagent leur avenir ? les gouvernements de gauche comme de droite multiplient les réformes sans cohérence - comme sur la réforme territoriale - ni ambition alors que ce qui manque aujourd'hui, c’est un discours qui donne du sens. On cherche en vain, depuis les années 70, un grand dessein ; un projet politique capable de donner une direction au pays et de mobiliser les énergies. Et la construction européenne avec ses dérives antidémocratiques et les pressions de la Troïka (FMI, BCE et Union européenne) confinant au chantage - comme le prouve la suspension des aides à la Grèce le temps de nouvelles élections - n'est naturellement pas celui-là. Pleinement conscients de faire face à un système à bout de souffle et de la nécessité d'un changement de modèle, notre confédération appelait déjà le peuple français, dans nos voeux pour l'année 2014, à se rassembler "en dehors des structures collectives traditionnelles sclérosées autour des valeurs qui ont fait notre pays de tout temps." Car il ne faut pas s'y tromper, la refondation politique ; la reconstruction du lien social ; le sentiment d'appartenir à un peuple habitant un même espace partagé et l'envie de s'engager pour le bien commun ne viendra que de la base grâce à ces élus locaux, ces responsables associatifs, ces acteurs éclairés de la société civile et ces citoyens qui agissent au quotidien et ne se résignent pas. Or, s'il est bien une constante chez les gaullistes, c'est le rejet viscéral des partis politiques et la capacité à ne jamais abandonner face à l'adversité. En cela, notre famille politique ne peut donc que se retrouver dans cette inversion des valeurs, à contre-courant du jeu politique et de son fonctionnement. Encore faut-il qu'elle n'adopte pas les vieux schémas traditionnels de la communication politique afin d'y prendre toute sa part. C'est pourquoi, 2015 sera une année-charnière au cours de laquelle les gaullistes devront inventer d’autres modèles d'organisations politiques qui ne peuvent se résumer à changer de vocable ; encourager de nouvelles formes de démocratie de proximité en libérant la parole citoyenne ; prendre du recul sur l'actualité pour voir plus loin. Pour que l'année prochaine soit différente de la précédente, agissons ensemble pour bâtir notre avenir et celui de nos territoires en réinventant la démocratie ! A chacune et à chacun d'entre vous, et tout particulièrement aux plus fragiles et aux personnes malades, souvent seules et isolées, l'Union du Peuple Français et ses composantes vous présentent leurs meilleurs voeux pour 2015 ainsi qu'à vos familles et tous vos proches. |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 13 décembre 2014 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE L'urgence de la situation de notre pays ne peut plus laisser place aux atermoiements et la séquence électorale de 2014 n'a fait que renforcer ce sentiment. Aujourd'hui plus que jamais, les gaullistes libres, indépendants et responsables ont le devoir de défendre et protéger les principes républicains issus de la Révolution française ainsi que la souveraineté nationale face à une gauche dans un état de déliquescence absolue ; une droite décomplexée et une extrême-droite en pleine expansion. Car le gaullisme n'est soluble ni dans un pragmatisme postmoderne, ni dans les succédanés de l'extrême droite. En effet, il ne suffit pas de changer de nom et d'écrire la chronique (ratée) de son retour en homme providentiel pour que le nouveau chef de la droite conservatrice puisse se réclamer du gaullisme, lui qui prône l’adaptation permanente des idées aux opinions majoritaires et non à l’intérêt du pays. Tout comme il ne saurait suffire de déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du fondateur de la Vème République pour inscrire un mouvement explicitement nationaliste et extrémiste dans sa filiation, alors qu'il s'est construit dans l'opposition à la politique et aux idées gaulliennes, avec lesquelles il n’a absolument rien de commun. De Gaulle était un patriote, au sens noble du terme car sa conception de la nation était inclusive et certainement pas exclusive ; accueillante et non défiante. Peut-on en dire autant de celle de l'entreprise familiale de Saint-Cloud ? Les gaullistes doivent donc enfin se hisser au niveau de la France. Cela implique pour certains de ne plus poursuivre une chevauchée solitaire qui les amèneront à rester dans la confidentialité, sous prétexte qu'aucun allié digne de ce nom ne serait à la hauteur de leur importance présumée dans le paysage politique ; cela suppose pour tous de tenir un discours clair envers la droite radicale et d'adopter une démarche réellement efficace et crédible qui implique, tout à la fois, d'être offensifs et intransigeants dans l’affirmation de nos valeurs et de nos propositions. C'est maintenant ou jamais qu'il faut s'y atteler car après, il sera trop tard. Paris, le 13 décembre 2014 |
Crise politique ou crise de régime ? |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 25 août 2014 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant la démission du gouvernement : Le gouvernement Valls est tombé ce matin, comme au temps béni de la IVème République qui voyait se succéder les cabinets fantoches. Cette démission est un aveu cinglant d’impuissance de la part du couple exécutif, tant dans la gestion des hommes de la majorité que dans la politique menée pour la France, qui s’abime mois après mois sur les récifs du chômage, de la déflation et de l’atlantisme forcené. Car, si seul le navire gouvernemental prenait l’eau, la gravité n’en serait que toute relative mais c’est bien la France qui se noie jour après jour. Le changement de cap attendu, notamment sur le plan économique, n’interviendra pas plus aujourd’hui que demain puisque Manuel Valls est confirmé dans ses fonctions (pour combien de temps vu que l'obtention d'une majorité au Parlement sera chose quasi impossible ?) Il faut donc envisager l’avenir autrement, ne plus rien attendre de ces responsables politiques incapables de redresser la France et de lui faire retrouver son rôle dans le monde ; mobiliser nos énergies en signifiant aux partis politiques la fin de la récréation et entreprendre de se rassembler librement dans le respect de nos diversités pour construire l’alternative gaulliste, républicaine et sociale dont notre pays a tant besoin.
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L'UPF et les européennes |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 5 mai 2014 Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l'UPF concernant les élections européennes du 25 mai 2014 : Le 1er Mai dernier, Marine Le Pen a demandé au peuple français de ne pas la décevoir lors des élections européennes qui auront lieu dans quelques semaines. Et bien, prenons là au mot... et signifions lui que ni en France, ni en Europe, nous ne cautionnerons la montée des extremistes et des conservatismes qui portent en germe la haine de l'autre, la division des citoyens et un nationalisme larvé aux antipodes des valeurs gaullistes que nous portons. Quelles alternatives existent pour exprimer ce message ? Les européistes de l'UMP, du PS, en passant par le centre ou les écologistes sont disqualifiés de fait. Autant les uns que les autres se sont assis sur le vote des Français du 29 mai 2005 et tous ont accepté le traité de Lisbonne et l'intégration européenne à marche forcée, dont le dernier avatar du pacte budgétaire européen (que le président de la République s'était pourtant engagé à renégocier) parachève la construction d'une Europe néolibérale en instaurant une austérité permanente. |
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Les voeux 2014 de l'UPF |
"Que les élus ne s‘étonnent pas de l’image de plus en plus négative qu’ils renvoient, tant qu’ils n’admettront pas qu’ils n’ont de devoirs qu‘envers ceux qui les ont désignés." - Etienne Patier Jamais la France n'a paru aussi proche de l'explosion sociale que ces dernières semaines. Sur fond de chômage en hausse et d'une impopularité record du couple exécutif, les mouvements de protestations cristallisent toutes les rancœurs et les tensions de nos concitoyens. Pour autant, tout Français qui se respecte - encore plus s'agissant de gaullistes - ne peut souhaiter que la France sombre dans le chaos. Le changement tant attendu et sans cesse repoussé n'interviendra que par une prise de conscience politique et un engagement citoyen au service de l'intérêt général. |
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Disparition de Nelson Mandela |
Communiqué du Secrétariat Général de l'UPF du 5 décembre 2013 Voici dans son intégralité le communiqué du Secrétaire Général de l'UPF à propos du décès de Nelson Mandela à Johannesburg : L'homme de la lutte contre l'apartheid et de la réconciliation, Nelson Mandela, est mort ce soir à l'âge de 95 ans. Cet homme est plus que le fondateur d'une nouvelle nation. Il est un géant qui a incarné de son vivant le courage, l'humanité et la fraternité. Fait du hasard, cette figure de la paix quitte ce monde alors que le continent africain est profondément miné par le démon de la violence, comme les derniers évènements en Centrafrique le rappellent cruellement. L'Union du Peuple Français salue la mémoire de ce combattant de la liberté et de la justice qui, à l'instar du général de Gaulle, parlera encore longtemps à tous les peuples du monde. |
Brutale disparition d'Etienne Patier, vice-président de l'UPF |
C'est avec une infinie tristesse que nous venons d'apprendre le décès cette nuit de notre ami et vice-président de l'Union du Peuple Français, Etienne Patier. Etienne a été toute sa vie un gaulliste convaincu, petit-fils d'Edmond Michelet, il s'est évertué à honorer la mémoire de son grand-père jusqu'à ses derniers jours. Adjoint au maire de Brive depuis 2008, chargé de l'urbanisme, Etienne était une figure marquante de la cité gaillarde ; il y avait notamment fondé Initiative Gaulliste en 1997. Mes pensées vont à sa famille mais aussi à mon ami Christophe pour qui Etienne était un père spirituel, un homme qu'il a toujours suivi dans chacun de ses combats électoraux et associatifs. La famille gaulliste vient de perdre un de ses plus fervents défenseurs et l'UPF est en deuil. Triste jour. |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 30 novembre 2013 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE Mais la fierté d'être gaulliste et des valeurs que nous défendons ne saurait suffire, encore faut-il porter nos idées dans le pays et faire entendre la voix d'un réel changement. Et c'est bien parce que nous sommes un mouvement confédéral, donc diversifié et rassembleur, que nous devons être encore plus présents et identifiables dans la société française, dans les réseaux militants, dans le monde associatif. C'est aussi pourquoi l'UPF a préparé activement les prochaines échéances électorales et entend mettre en avant ses candidats partout où elle le pourra. Une motion d'orientation, c'est justement cet apport au combat collectif et citoyen, c'est un chemin tracé qui nous engage et nous oblige pour les prochains mois. L’austérité, le chômage et les délocalisations, dont souffre notre pays, ne sont pas une fatalité et des réponses, autres que celles contenues dans les discours simplistes de l’extrême-droite, existent. Redresser la France, c’est faire confiance au peuple que la classe politique méprise ou instrumentalise ; c’est s’adresser aux chômeurs et aux Français en difficulté afin de ne laisser personne sur le bord de la route ; c'est construire un État-stratège comme réponse politique au néolibéralisme ; c’est faire de la sortie de l'euro et de la réindustralisation la priorité pour réussir les élections municipales et européennes qui doivent permettre de rassembler les gaullistes au-delà des appartenances partisanes. Car pour défendre ce modèle de société et construire une alternative durable, encore faut-il que les gaullistes puissent s’affirmer, peser et faire entendre leurs analyses dans le débat public. La Coordination Nationale des Gaullistes de conviction en est la première pierre et l'UPF s'honore d'en être le ciment. Paris, le 30 novembre 2013 |
La France visée en Libye, un pays en voie de déliquescence |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 24 avril 2013
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L'Alsace dit non à la réforme territoriale |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 8 avril 2013
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Les aveux de Cahuzac : un séisme politique à l'impact désastreux |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 2 avril 2013
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Fumée blanche au Vatican |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 14 mars 2013
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La France entre en guerre au Mali |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 12 janvier 2013 L'intervention militaire française au Mali, décidée hier par le président de la République et destinée à stopper l'avancée des terroristes islamistes qui tiennent le Nord du pays, a rencontré pour l'heure un relatif succès militaire. Si cette opération peut paraître nécessaire compte tenu des incursions menées, dans l'une des dernières zones d'influence française dans le Monde, elle intervient sans que l'on sache jusqu'où la France s'engagera dans la guerre de reconquête du Nord-Mali dont l'immensité du désert est un handicap presque insurmontable, et si elle ne place pas nos otages dans une situation inextricable. L'Union du Peuple Français, dont toutes les pensées vont vers nos forces armées engagées, rappelle également, au risque de jouer les Cassandre, que c'est bien parce que notre intervention en Libye a déstabilisé la région que de tels groupes se sont sentis autorisés d'agir et de sortir de la clandestinité au printemps 2012. Nous ne faisons ainsi aujourd'hui que réparer les conséquences de choix hasardeux qui ont porté atteinte à l'intégrité territoriale d'un pays allié et nous risquons de le payer du prix le plus cher, celui de la vie de nos soldats. On peut enfin légitimement s'interroger sur les raisons qui poussent, dans le même temps, la France à armer et financer sciemment les rebelles islamistes syriens. En quoi ce qui n'est pas acceptable en Afrique le serait au Moyen-Orient ? La diplomatie française ne peut pas continuer plus longtemps à tenir un tel double discours qui la déconsidère.
---------------------- Vous pouvez débattre avec nous sur ce sujet dans notre forum en cliquant sur le lien ci-dessous : http://upf-rsi.activebb.net/t741-la-france-entre-en-guerre-au-mali#6248
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Les voeux 2013 de l'UPF |
"Peut-être, le chemin que je montre à la Nation est-il celui d'un avenir où l'Etat sera juste et fort, où l'homme sera libéré, où la France sera la France, c'est à dire grande et fraternelle." - Charles de Gaulle Faisant fi des prédictions fumeuses, le monde n'a pas pris fin en 2012. Il a même été fortement secoué par les guerres, notamment au Moyen-Orient où la Syrie s'est enfoncée dans la violence, et par des crises, au premier rang desquelles figure celle de la zone euro engluée dans une conjoncture atone. Sur la scène politique nationale, échéances électorales oblige, les affrontements et les tensions ont aussi été légion. Et après 8 mois de présidence Hollande, l'heure est à la vengeance de la réalité. L'alternance n'a apporté aucun changement politique notable et encore moins l'inflexion économique et sociale tant attendue. Les Français ont découvert, mais l'ignoraient-ils vraiment, que la croissance ne se décrète pas. Pris au piège de réformettes sociétales et à défaut d'une orientation radicalement différente vis à vis de l'Europe et des puissances de l'argent, la politique appliquée continue à affaiblir la France. Face aux résultats affichés et aux perspectives toujours plus pessimistes, l'avenir même de notre démocratie va se poser inéluctablement. Face à un système économique déséquilibré et à un ordre politique injuste, l'opposition doit s'organiser et des rassemblements nouveaux doivent émerger au sein desquels nos idées se croiseront enfin avec un but commun : des initiatives et une organisation utile à notre peuple. Cette alternative nationale, républicaine et sociale ; cette offre politique nouvelle en dehors des extrêmes, que d'aucuns appellent de leurs vœux, doit s'affirmer en 2013. A notre niveau, nous porterons cette exigence au quotidien pour que l'Etat républicain reprenne tout son rôle de régulateur et de stratège qui nous fait tant défaut dans l'économie globalisée. Pour nous autres gaullistes, cela n'est pas un vœu pieux car il est à l'origine de notre combat politique. Certes, pour qu’il se concrétise, cela supposera que l'on fasse preuve d'audace, d'inventivité et d’ouverture dans notre action militante. Mais l'espoir que notre confédération forme pour notre pays en ces temps difficiles, c'est aussi que chaque citoyen ne se contente plus d'attendre des solutions toutes faites mais retrouve le sens de l'engagement et s'arme de volonté et de ténacité pour renouer avec les valeurs qui ont fondé la France. Car résister au nom de celles-ci dans le monde tel qu'il est, face à cette mondialisation dominée par les logiques de guerre et de conquête propres à l'économie de marché capitaliste, libéralisée et déréglementée, c’est déjà avancer un projet de société. C'est pourquoi, à chacune et à chacun d'entre vous, à vos familles et à vos proches, l'Union du Peuple Français et ses mouvements confédérés (Union Gaulliste, Initiative Gaulliste, Mouvement Bonapartiste, Union des Républicains de Progrès) forment des vœux d'espoir, de réussite mais surtout de courage, de foi en l'avenir et de fermeté dans vos choix. |
Motion d'orientation politique adoptée en Convention Nationale à Paris le 01 décembre 2012 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE Notre classe politique française, droite et gauche confondues, est bien malade. Et ce ne sont pas les premiers mois laborieux du quinquennat Hollande ou l'élection à la présidence de l'UMP qui convaincront du contraire. Toutefois, ne nous y trompons pas, la responsabilité est collective : les Français ont les hommes et les femmes politiques qu'ils méritent et, bien trop souvent, la mémoire sélective. Alors, doit-on attendre une nouvelle fausse alternance ? non bien évidemment ! Face aux risques, notamment financiers, auxquels nous sommes confrontés, nous devons opposer notre cohérence tirée d'une certaine idée de l’Homme, de l’Etat, de la Nation et de la République pour faire entendre une autre voix dans le paysage politique. Mais mobiliser les Français pour la défense de leurs acquis sociaux et de leur pouvoir d’achat autour des valeurs qui fondent notre République, déclinées à travers notre devise nationale et les idéaux de justice et de progrès, suppose une refondation républicaine et sociale radicale de la France que nous ne réussirons pas en avançant en rangs dispersés. Permettre la réalisation, même partielle dans un premier temps, de ces objectifs, implique de rassembler le plus grand nombre possible de citoyens et de s’allier avec toutes les formations politiques proposant aux Français, comme le fait l'Union du Peuple Français, la sortie de l’euro ; la révision totale des traités européens existants ainsi qu’une nouvelle politique économique et sociale. C'est la vocation de notre confédération, c'est notre raison d'être. Devant la gravité de la situation de la France, nous avons l'ardente obligation d'agir. Car ce n'est ni dans l'immobilisme, ni dans la nostalgie des temps bénis, que nous trouverons les solutions que réclament des temps exceptionnels. Seuls, nous ne sommes rien, ensemble tout reste encore possible. Il est temps que vienne le rassemblement et l’union du peuple français. Paris, le 1er décembre 2012 |
François Hollande, un "homme normal" devient président |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 6 mai 2012 Réaction du Bureau National de Union du Peuple Français à l'issue du second tour de l'élection présidentielle : Les Français ont souhaité le changement en choisissant un nouveau président de la République. Nicolas Sarkozy quitte le pouvoir au terme de 5 années d’erreurs, d’injustices et d'inégalités qui ont affaibli notre pays. Il appartient maintenant à François Hollande de conduire les destinées d’un pays profondément divisé. Dans un discours empreint de gravité, le nouveau chef de l'Etat a manifestement pris la mesure de la tache qui l’attend. Elle est considérable et ne sera pas simple d’autant que rien n’indique, au vu de l’ampleur toute relative de sa victoire, qu’il disposera d’une majorité stable à l’Assemblée Nationale dans un mois. Que l’on ne s’y trompe pas, ce soir, l’Union du Peuple Français ne donne aucun quitus au nouveau président et sera vigilante, dès demain matin, à ses premières décisions, notamment au plan économique. |
Au revoir, au revoir, président ! |
Communiqué du Bureau National de l'UPF du 23 avril 2012 Le Bureau National de Union du Peuple Français a arrêté sa position officielle en prévision du second tour de l'élection présidentielle : Le duel annoncé, et voulu par les grands médias, aura bien lieu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Le choix des Français est la seule légitimité qui vaille, il doit donc être respecté même si l'on peut y voir là un manque de maturité politique. Aucun des deux finalistes ne porte le choix de société que nous nous efforçons de proposer. Toutefois, l'abstention n'est pas un refuge confortable. Ne pas voter le 6 mai reviendrait, en l'état actuel des choses, à favoriser le président sortant. Or, aujourd'hui, la France ne peut pas se permettre de vivre 5 ans d'injustices sociales, de renoncements face aux marchés, de pantalonnades diplomatiques, d'abandons et de trahisons supplémentaires. C'est pourquoi, comme elle l'avait fait en 2007, si l'Union du Peuple Français ne s'engagera pour aucun des duellistes, elle invite ses adhérents et sympathisants à faire barrage par tous les moyens à Nicolas Sarkozy. |
Faute de grives... l'UPF ne mangera pas de merles ! |
Résolution adoptée par le Conseil National de l'UPF du 7 avril 2012 L'Union du Peuple Français, réunie en Conseil National à Paris le samedi 7 avril 2012, a arrêté sa position officielle en prévision du premier tour de l'élection présidentielle : Compte tenu de la vocation de rassemblement qui a toujours été et demeure celle de l’Union du Peuple Français, Compte tenu de l'impossibilité, malgré notre enthousiasme et un travail acharné, de réunir les “républicains des deux rives” autour d’un projet fédérateur du fait de querelles d'égos personnels, Compte tenu de l'étouffement du débat démocratique induit par l’absence de véritable campagne électorale, Compte tenu du profil des candidats en présence et de leur programme pour la France, A l'unanimité, en responsabilité et en conscience, l’UPF laisse le libre choix à ses adhérents et sympathisants, du candidat qui incarnera le mieux à leurs yeux les valeurs défendues par notre confédération gaulliste et républicaine lors du premier tour de l'élection présidentielle. |
Décès de Pierre Lefranc |
Chers amis, C'est avec une très grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Pierre Lefranc. Sébastien NANTZ, Président de l'Union du Peuple Français |
Les voeux 2012 de l'UPF |
"Vieille France, accablée d'Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau !" - Charles de Gaulle
L'année 2011 qui s'achève aura été, à bien des égards, l'"annus horribilis" par excellence : catastrophe naturelle au Japon doublée d'un accident nucléaire ; guerres "humanitaires" en Côte d'Ivoire et en Libye ; inquiétude dans les régimes issus des "printemps arabes" ; crise monétaire, politique et morale sans précédent en France et en Europe... Aucune région du monde, aucun pays n'a été épargné et, ne le cachons pas, les mois à venir ne seront certainement pas exempts de peines et de souffrances. |
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Motion d'orientation politique adoptée en Assemblée Générale à Paris le 03 décembre 2011 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE
Au sortir du quinquennat sarkozyste, la France est en lambeaux. La redresser suppose d'agir avec lucidité et responsabilité. La multiplication des candidatures dans la famille républicaine est contre-productive. Non seulement elles rendent inaudible le message qu'elles souhaitent véhiculer mais elles décrédibilisent leurs porteurs qui sont incapables de s'entendre dans l'intérêt du pays. La crise et ses conséquences frappent chaque jour un peu plus durement les Français. Elle est au centre de toutes les préoccupations et sera demain au coeur de la présidentielle. |
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Plus qu’un symbole… |
La bascule à gauche du Sénat ce soir, est un véritable événement dans l’histoire politique de la Vème République.
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Il faut sauver le soldat Euro ! |
Le sommet franco-allemand d’hier confirme un état de fait récurrent et inquiétant : Nicolas Sarkozy s’aligne et obéit ! à l’OTAN dans le domaine de la défense ; à l’Allemagne au plan économique… what else, comme dirait George ? |
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La France quitte l’Afghanistan… sur ordre ! |
Dès potron-minet, un communiqué de l’Elysée l’a annoncé : le retrait des renforts français en Afghanistan sera « comparable » à celui des américains, prévu d’ici à l’été 2012.
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Oussama Ben Laden est mort |
Le symbole est fort : Oussama Ben Laden a été tué lors d’une opération menée par les services spéciaux américains au Pakistan. Si la mort de Ben Laden au Pakistan est un succès incontestable pour Barack Obama, l’est-il pour autant pour la lutte contre le terrorisme ? Traqué depuis 2001, cette figure tutélaire d’Al-Qaïda n’avait plus de véritable rôle opérationnel dans les actions terroristes menées par des cellules décentralisées à large autonomie d’action et de financement. Si le monde ne peut que se réjouir de la chute de l’icône insaisissable, l’attentat de Marrakech il y a 4 jours prouve que la lutte contre toutes les formes de criminalité et de terrorisme ne s’arrêtera pas à la mort du chef d’Al-Qaïda et devra, à l’avenir, regrouper le plus grand nombre de pays du Sahel et du Maghreb pour pouvoir être efficace.
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Les voeux 2011 de l'UPF |
"La nation française refleurira ou périra suivant que l'État aura ou n'aura pas assez de force, de constance, de prestige, pour la conduire là où elle doit aller" - Charles de Gaulle
2010 était une année placée sous le signe du général de Gaulle. Mais entre commémorations et anniversaires, que reste-t-il des récupérations éhontées auxquelles se sont adonnés nos dirigeants insignifiants ? quel message porteur de sens a imprégné, au final, leur action ? Le pouvoir termine l'année considérablement fragilisé par les tensions politiques (séquence sécuritaire de l'été ; remaniement) et sociales (réforme des retraites) qui ont secoué le pays, autant que par le revers électoral des régionales. Plus grave, les affaires n’ont cessé d’empoisonner la vie politique française : le scandale politico-fiscal Wœrth-Bettencourt a touché indirectement l'Elysée ; l'attentat de Karachi constitue une épine dans le pied du président, en attendant Clearstream... 2011 s’ouvre donc dans un climat lourd et pesant, comme rarement notre pays en a connu. Et cette nouvelle année semble déjà condamnée à n’être qu’une année de transition, dans l’attente de l'échéance présidentielle de 2012 qui rebattra les cartes. Mais la France n’a pas de temps à perdre et l'optimisme officiel n'est plus propre à rassurer. |
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Motion d'orientation politique adoptée en Assemblée Générale à Paris, le 11 décembre 2010 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUEDe toutes parts, les appétits s'aiguisent ; les ambitions personnelles se dévoilent. De toutes parts, les déclarations d'amour au peuple français fleurissent dans l'optique des élections cantonales de 2011 et, naturellement, des élections présidentielles de 2012. Mais les élections ne sont pas une fin en soi. A trop considérer cet instrument de la démocratie pour autre chose que ce qu'il n'est, nos assoiffés de pouvoir opèrent une confusion gravissime qui accentue la désespérance et le désintérêt de nos concitoyens à l'égard du politique. Alors que la France et l'Europe traversent une crise systémique sans précédent, le nombrilisme pathologique de la grande majorité des responsables politiques, y compris au sein même de notre famille de pensée, a quelque chose d'indécent. |
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22 novembre 2010, un double anniversaire à célébrer ! |
22 novembre 2010, la date est d'importance car nous fêtons un double anniversaire. A commencer, bien évidemment, par celui de la naissance du général de Gaulle qui aurait eu 120 ans aujourd'hui. Le 22 novembre est bien trop souvent oublié au détriment du 9 novembre et pourtant, cette date fut à l'origine d'un long combat pour la France qui ne prend pas fin un soir d'automne 1970... Ayant eu l'honneur d'une visite privée de la Maison Natale dans le cadre de notre commémoration du 18 juin dernier à Lille, les représentants de l'Union du Peuple Français ont ressenti, comme nul part ailleurs, ce message d'espoir et d'avenir sans cesse renouvelé. |
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Lettre ouverte à France Télévision (une de plus...!) |
Lettre ouverte à France Télévision (une de plus...!)
Putschiste, dictateur, manipulateur, menteur, cynique, ambitieux, traitre, assassin... voici brièvement brossée la description qu'il nous a été donné d'entendre à propos du général de Gaulle dans le docu-fiction "Je vous ai compris" de Serge Moati, diffusé mardi soir sur France 2.
Mais devait-on finalement s'attendre à autre chose venant de cet ancien conseiller de François Mitterrand qui a pris l'habitude de s'arranger avec l'histoire ?
Après avoir affirmé à plusieurs reprises que "Vichy, c'était la droite et que la Résistance, c'était la gauche" (cliché réducteur et ridicule s'il en est lorsque l'on constate que les plus grands collaborationnistes furent des gens de gauche issus de la SFIO ou du PCF tels Déat, Marquet, Doriot... pour ne citer que les plus célèbres d'entre eux) ; voulu faire croire aux Français que François Mitterrand avait été, finalement, un grand résistant dans la fiction (qui porte bien son nom) "Mitterrand à Vichy" il fallait bien, pour terminer le travail, salir l'image du libérateur de la France. |
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Français, savez-vous pour qui voter ? |
Rarement campagne électorale n'aura paru si morne et insignifiante que celle qui s'achève ! |
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Affaire Clearstream, le jugement vu par l'UPF |
Résumer le jugement Clearstream à la relaxe de Dominique de Villepin et aux avantages politiques qu'il pourrait en tirer, comme nous l'avons entendu partout hier dans les médias, est un raccourci simpliste. D'une part, car les châteaux de cartes hativement montés en quelques heures viennent, ce matin, de s'écrouler pour quelques mois de plus avec l'appel du Parquet.
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Décès de Philippe Séguin |
L'UPF vient d'apprendre la triste nouvelle. Profondément gaulliste, indépendant, intransigeant et doté d'un caractère volcanique, il manquera cruellement à notre famille politique. Un communiqué sera diffusé dans la journée. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Communiqué commun du Forum pour la France et de l'Union du Peuple Français Philippe Séguin vient de nous quitter Profondément Gaulliste Immense patriote Grand homme d'Etat Un Français
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Les voeux 2010 de l'UPF |
"Rien n'est meilleur que d'alléger le fardeau des hommes. Rien n'est plus noble et plus grand que de lui offrir de l'espoir" - Charles de Gaulle
Car force est de constater que notre pays, bateau ivre alourdi de dettes et de déficits publics au milieu d’un océan mondial agité par une situation économique sans précédent, n’a pas été doté, durant l'année qui s'achève, des mesures propres à rénover ses pratiques démocratiques et à rassurer sur son avenir immédiat. |
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Motion d'orientation politique adoptée en Assemblée Générale à Paris, le 5 décembre 2009 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE Mais le découragement n'a pas droit de cité quand l'avenir de la France est incertain.
Paris, le 5 décembre 2009 |
Le discours du Trône d'un monarque sans majesté |
Il en a rêvé, il l'a fait : le 17ème Congrès depuis le début de la Vème République a été marqué par l'intervention de Nicolas Sarkozy, considérée comme un tournant du quinquennat. |
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Un record et des leçons... |
Les élections européennes ont rendu leur verdict au terme d'une campagne sans passion qui a touché le fond lors d'une dernière altercation entre deux fédéralistes convaincus sur un plateau de télévision. |
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Pourquoi nous avons décidé de boycotter l’Europe ! |
Pourquoi nous avons décidé de boycotter l’Europe !
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Les voeux 2009 de l'UPF |
"Ce ne sont pas seulement les machines et les crédits qui font le progrès. C'est avant tout, la valeur des hommes" - Charles de Gaulle En cette fin d'année 2008 sur fond de crise financière internationale et à l'heure où de nombreuses collectivités locales suppriment les cérémonies de voeux, le Conseil National de l'UPF et ses mouvements confédérés (Union Gaulliste, Initiative Gaulliste, Rassemblement pour la France) vous invitent au contraire à ne pas sombrer dans la sinistrose ambiante. L'année 2009 sera celle que nous en ferons tant sur le plan économique que politique. Nos dirigeants politiques, pantins d'un système économique destructeur qui vient de montrer ses limites, ne pourront plus se contenter d'actions ponctuelles sans logique d’ensemble ou d'opérations de communication sous couvert de plans de relance, au risque de créer une crise politique profonde et durable. Tandis que le torchon brûle au sein de la majorité UMP, l'opposition, tant de gauche que de droite, empêtrée dans ses querelles intestines, ses contradictions ou autres collusions est bien incapable de proposer une alternative crédible aux réponses apportées à cette crise par le président de la République et à son mode de gouvernance. Plus que jamais ses valeurs gaullistes et républicaines et son identité placent notre confédération au coeur des préoccupations des Français. Plus que jamais notre mouvement politique renforcera son implantation dans le paysage politique en apportant des solutions durables à nos concitoyens. Sortir de la crise suppose que l'on rompe en 2009 avec les mêmes mécanismes qui l'ont provoqué en 2008 : ces réformes en profondeur du capitalisme, l'UPF les souhaite et s'engage à continuer d'agir en ce sens en cette nouvelle année. Cela suppose également que notre pays, et plus particulièrement notre famille politique, ne rate pas le rendez-vous crucial des européennes de juin prochain car la crise actuelle est aussi la faillite d'une Europe libérale qui détruit et ne protège plus les intérêts fondamentaux de notre nation. Le rejet par le peuple Français de la Constitution européenne en mai 2005 ; les velléités de Nicolas Sarkozy à effacer ce qu’il considère comme un affront ; en un mot, la survie de notre pays, nous confèrent une responsabilité particulière qui doit nous garder des aventures solitaires et hasardeuses. Soyez assurés que l'UPF, qui exhorte ses partenaires au rassemblement depuis de longs mois, y œuvrera sans relâche pour que ces échéances européennes ne sonnent pas le glas du souverainisme ! C'est tous ensemble que nous réussirons à faire en sorte que l'année 2009 soit celle de la rupture avec un système économique et politique à bout de souffle ! Avec confiance, l'Union du Peuple Français et ses composantes souhaitent une bonne année à la France et par là même vous présentent à chacune et à chacun d'entre vous leurs meilleurs voeux pour 2009 ainsi qu'à tous vos proches. |
Résolution adoptée par le Conseil National de l'UPF du 28 mars 2009 |
L'Union du Peuple Français, réunie en Conseil National ce samedi 28 mars 2009, a pris acte des choix effectués ces dernières semaines dans le cadre des prochaines élections européennes par les principaux mouvements de notre famille politique.
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Motion d'orientation politique adoptée en Assemblée Générale à Paris, le 22 novembre 2008 |
MOTION D'ORIENTATION POLITIQUE L’UPF a été fondée afin de regrouper tous les militants gaullistes et républicains qui ne se reconnaissent ni dans l’actuelle majorité présidentielle issue de l’UMP et de ses affidés, ni dans le parti socialiste et ses alliés. L’UPF se situe donc clairement dans l’opposition à Nicolas Sarkozy et représente une alternative globale au régime des partis de la pensée unique qui domine actuellement notre vie politique. |
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USA 2008 : Obama élu président des Etats-Unis |
Les américains ont voté.
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La France avant tout |
La France avant toutCommuniqué de l'UPF L’UPF, à l’issue de sa rentrée politique, condamne la destruction de l’Etat-Nation, cadre incontournable de l’exercice de la démocratie et du contrat social, par l’actuelle construction européenne. L’UPF réprouve avec la plus extrême fermeté les politiques budgétaires, commerciales, monétaires, sociales ou militaires, décidées par Bruxelles, qui entraînent, de fait, la suppression de pans entiers de souveraineté pour chaque Nation. |
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A tous ceux qui croient encore en la France |
A tous ceux qui croient encore en la France
L'Union du Peuple Français, depuis sa création, poursuit un but noble et ambitieux : le rassemblement de tous les Français. L'UPF n'est pas conçue comme un vulgaire parti politique mais comme une confédération, la maison commune, où se rassemblent, afin d'effectuer un travail en équipe, tous les mouvements souhaitant relever notre pays. L'UPF restera toujours ouverte au travail commun avec tous ceux qui partagent son combat : Parce que le but de la fondation de l'UPF n'a jamais été d'agir dans l'intérêt de ses dirigeants ou de ses composantes, mais dans l'intérêt supérieur, celui de la France et de son peuple ! Parce qu'aujourd'hui aucun des responsables politiques de notre famille n'a la stature d'un de Gaulle ! |
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De la problématique des égos à la nécessaire hauteur de vue |
De la problématique des égos à la nécessaire hauteur de vue
Aujourd'hui, la France traverse de graves crises qui remettent en cause sa souveraineté dans tous les domaines. |
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