Mouvement gaulliste et républicain

france-header

Les réflexions gaullistes de la semaine du 3 au 9 janvier 2022 par Christophe CHASTANET

Jeudi 6 janvier 2022 :

Que ceux qui s’attendaient à une réaction à propos de la polémique factice qui agite le microcosme politique depuis mardi soir ne soient pas déçus mais cela n’a strictement aucun intérêt.

Ce n’est ni la première, ni la dernière d’une campagne présidentielle hors normes qui va se jouer à un niveau jamais atteint, oscillant entre le caniveau et les égouts…

Il n’en sera donc pas question ici.

Tout a été dit en long en large (et surtout en travers) sur le dégueulis verbal d’Emmanuel Macron qui a indiqué, dans les colonnes du “Parisien – Aujourd’hui en France” daté d’hier, qu’il avait très envie d’emmerder les non-vaccinés.

Ce qui est plus intéressant par contre, c’est de décoder le jeu de dupes qui se cache derrière les mots fleuris du président de la République.

En petit comité, ce dernier a lui-même parfaitement assumé la nécessité de cliver, avec pour objectif principal de fracturer l’électorat LR et d’affaiblir sa candidate, afin d’installer le jeu avec l’extrême droite. Un jeu dangereux s’il en est, qui aura des conséquences durables sur notre démocratie.

Comme l’affirme, à juste titre, Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la “Revue politique et parlementaire”, Emmanuel Macron fait du trumpisme, “à front renversé, en cassant les codes de la communication.”

Certains s’étonnent du changement de posture par rapport à ses déclarations du 15 décembre dernier, sur TF1-LCI, où il affirmait regretter les “petites phrases” polémiques qu’il a prononcées depuis son entrée à l’Élysée. Mais ce que personne ne comprend c’est qu’il n’en a cure.

Tout n’est que stratégie politique chez cet homme !

Et même si, au final, Emmanuel Macron n’aura fait que diviser et insulter les Français depuis le début de son quinquennat, il fait un pari : que le socle de son électorat (élites, cadres et professions intellectuelles supérieures CSP +, seniors, urbains) soit assez solide pour le porter au second tour, dont le seuil de qualification a sans cesse baissé pour se situer actuellement à 16%…

Il voulait théâtraliser son entrée en campagne et capter toute la lumière ? mission réussie !

Aussi, ne nous laissons pas piéger à répondre aux propos polémiques. Face au mépris et aux calculs politiques, observons silence.

Lundi 3 janvier 2022 :

La voici. Encore une rentrée qui sera marquée, tant à l’école qu’au travail, sous le signe du virus et des restrictions qui empoisonnent nos vies depuis deux ans.

Les nouvelles règles sanitaires annoncées la semaine dernière (lire hivernales VL, 28/12/21) entrent en vigueur aujourd’hui, pour une durée de trois semaines, dans de nombreux aspects de la vie quotidienne : école (trois tests à réaliser), télétravail (trois jours, voire quatre), isolement (allégé pour les cas contacts et les personnes positives).

Enfin… s’agissant du protocole à l’école, il faut le dire vite puisque les enseignants ont appris que les règles avaient changé simplement hier soir, veille de la rentrée scolaire, quand “Le Parisien” a publié sur son site internet l’interview de Jean-Michel Blanquer… anticipation et considération quand tu nous tiens !

Alors que la couverture vaccinale est de 89,7%, jamais on n’aurait imaginé démarrer cette nouvelle année avec toutes ces mesures, censées contenir le variant Omicron, mais qui marquent davantage la volonté de maintenir les Français dans un état d’asservissement.

Une vie au rythme des conseils de défense sanitaire… ils en rêvaient, Macron l’a fait !

Certes, les salariés, les professeurs, les familles, ont toujours su faire preuve d’adaptation et d’ingéniosité pour que le système continue à fonctionner.

Mais ce qui était vrai durant les périodes de confinement ne l’est plus aujourd’hui. Et pas seulement par lassitude ou désintérêt.

Les nouvelles mesures sont de véritables usines à gaz et plus personne n’y comprend rien. Elles deviennent la source de nouveaux soucis et un énième sujet de crispation.

Alors que la dangerosité de ce variant est faible et que le Covid a vocation à devenir un virus saisonnier, à l’instar de la grippe, ne serait-il pas temps d’envisager l’avenir autrement que par le prisme étroit d’une lecture sanitaire et hygiéniste de la crise ?

Abonnez-vous à notre infolettre
Partagez cette page via