Mouvement gaulliste et républicain

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Les réflexions gaullistes des semaines du 24 avril au 21 mai 2023 par Christophe CHASTANET

Jeudi 18 mai 2023 :

Le ministère de la Transition écologique a dévoilé mercredi dernier les projections pour cet été concernant la sécheresse et un guide actualisé à l’attention des préfets pour y faire face.

68% des nappes phréatiques restent à des niveaux insuffisants malgré la pluie tombée en abondance ces dernières semaines sur une bonne partie de la France : si elle humidifie les sols et bénéficie à la végétation, elle n’est pas stockée par les nappes souterraines.

On est loin des niveaux catastrophiques annoncés, d’autant que la situation s’est légèrement améliorée par rapport au mois de mars. Mais l’ensemble des régions de France est exposé à revivre une sécheresse estivale.

L’année 2022 a durablement marqué les esprits, la sécheresse ayant été l’une des plus longues et des plus étendues en France.

Or, si la période d’étiage s’est réduite cet hiver, la période de recharge des nappes phréatiques a été insuffisante pour éviter le risque d’une nouvelle sécheresse.

Et les mesures du gouvernement, qui restreint sans interdire – notammment sur les golfs – ne permettront pas d’inverser le processus.

Ces épisodes doivent nous rappeller que l’eau est un bien précieux, même en France.

Il est bien sûr plus aisé de changer ses habitudes quand les risques de pénuries deviennent concrets et immédiats : on l’a vu avec les économies d’énergie cet hiver ; on le constate désormais avec les économies d’eau dans le sud de la France ce printemps.

Mais le consommateur en bout de chaîne ne pourra pas tout résoudre à lui seul si une politique publique de gestion globale de l’eau n’est pas instaurée.

Une meilleure gestion de la ressource est indispensable car gérer l’eau, c’est gérer un cycle, et non un volume !

Pour faire face aux défis de notre siècle comme la désertification, la dégradation des sols ou la hausse de la population mondiale, le recyclage des eaux usées est une solution indispensable. N’oublions jamais que si on manque d’eau l’été, c’est que l’on en jette trop l’hiver, d’où l’importance de la régulation.

De même qu’il est crucial d’assurer une couverture végétale l’été sur toutes les surfaces agricoles pour évacuer la chaleur et provoquer les pluies ou de favoriser la création de réserves artificielles d’eau, pour gérer les déficits et s’adapter aux évolutions du climat, n’en déplaise aux activistes écologiques (lire réflexions gaullistes CC, 26/03).

Enfin, face à la sécheresse et l’absence de mesures d’accompagnement social, comment les gaullistes sociaux pourraient rester taisants ?

Militons pour la généralisation de la tarification progressive de l’eau, à l’instar des élus de la métropole de Montpellier qui ont voté une tarification éco-solidaire de l’eau avec gratuité des 15 premiers mètres cubes d’eau !

Il n’y a pas de fatalité, que des décisions à prendre collectivement…

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