Mouvement gaulliste et républicain

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Nous sommes le 2 décembre 2024

L’UPF et les élections européennes du 9 juin 2024

Voici dans son intégralité le communiqué du Bureau National de l’UPF, valant position officielle, concernant les élections européennes du 9 juin 2024 :

Le scrutin des élections européennes aura lieu ce dimanche 9 juin.

La campagne aura atteint un degré d’indigence intellectuelle rare avec d’un côté l’obsession palestinienne de la gauche radicale et de l’autre, un jeu pervers, que les médias ont contribué à conforter, consistant à vendre aux Français le centrisme autoritaire pour quiconque voudrait éviter le triomphe du RN.

Pour ce qui est du fond ; de l’avenir de l’agriculture française en passant par la desindustrialisation ou notre impossible indépendance géostratégique, on repassera.

Pourtant cette échéance est cruciale pour la garantie de l’avenir de la France qui risque d’être diluée dans une organisation supranationale à marche forcée, en atteste la résolution du Parlement européen de novembre 2023 proposant de supprimer le vote à l’unanimité.

Malgré la défiance d’une partie non négligeable de citoyens envers l’Union européenne et alors-même que leurs intuitions se sont vérifiées ou que leurs convictions sont au coeur du debat politique, les tenants du souverainisme vont pourtant réussir le tour de force de provoquer leur propre perte.

Une fois de plus, une fois de trop.

En effet, force est obligé de constater la désolante dispersion de notre famille politique en une multitude de listes souverainistes ou « frexistes ». Elles seront pas moins de 13 à prétendre défendre les intérêts de la France tout en étant incapables de s’unir pour atteindre cet objectif !

Comme à chaque élection européenne, l’Union du Peuple Français a encore prôné l’union des souverainistes par delà les clivages mais l’égo des petits chefs de partis n’aura toujours pas permis cela !

Ils sont tous d’accord sur les méfaits des institutions communautaires mais pas pour le dire ensemble…

La souveraineté peut, et doit être un choix de société, sans rester l’apanage de ceux qui la singent, obnubilés par les complots du « système » ou par les questions d’identité.

Dans ces conditions, nous ne pouvons pas nous positionner officiellement pour une liste en particulier.

Deux cas de figure s’offrent à nous :

– boycotter cette élection supranationale – dont tout gaulliste qui se respecte devrait dénoncer le caractère illégitime – pour signifier le rejet de cette construction européenne qui avance subrepticement contre la volonté des peuples ;

ou

– espérer voir le plus possible d’élus souverainistes siéger à Strasbourg, ce qui signifie concentrer les votes sur des listes susceptibles d’obtenir des députés et ne pas disperser ses voix vers des candidatures de témoignage qui, pour certaines, ne disposeront d’ailleurs pas de bulletins dans les bureaux de vote.

En quelque sorte, il importe que dimanche prochain nos concitoyens adressent un désaveu puissant et un dernier avertissement à une oligarchie politique qui nous expose au chaos.

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