Il détestait de Gaulle et les gaullistes mais nous ne le portions pas non plus dans notre coeur.
Qu’on l’apprécie ou pas, Jean-Marie Le Pen aura marqué une génération, comme ses opposants de l’époque – Mitterrand, Chirac, Giscard, Marchais – dont il était le dernier survivant.
S’il n’a jamais exercé le pouvoir, il aura néanmoins ressuscité l’extrême droite dans la vie politique avec l’aide complice du pouvoir socialiste qui lui a ouvert l’accès à la télévision publique.
Tribun sulfureux, il aura surtout finalement bien servi les européistes et autres wokistes qui étaient trop heureux de pouvoir diaboliser le souverainisme ; le patriotisme ou le contrôle des flux migratoires.
Par ses sorties médiatiques ou propos polémiques, Jean-Marie Le Pen aura donc fortement desservi des causes qu’il prétendait défendre.
Bien évidemment, nous ne rendrons pas hommage à cet admirateur de Pétain ; pour autant notre bonne éducation ne nous fera pas célébrer sa disparition contrairement aux admirateurs de Mélenchon pour qui l’antisémitisme est condamnable mais uniquement si cela vient de la droite !
Sebastien Nantz, président de l’UPF
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